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L’axe de la résistance: la Palestine n’est plus seule!

L’axe de la résistance: la Palestine n’est plus seule!
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Par Al-Akhbar, traduit par Al-Ahed

Ce qui a eu lieu il y a quelques jours ne fut pas une surprise pour tous ceux qui sont impliqués dans le conflit ouvert entre l’axe de la résistance et l’ennemi.

En effet, l’idée de mener des opérations contre l’ennemi à partir du Liban ne fait pas partie de l’agenda de ceux qui vivent en marge des évènements importants de la région et du monde.

«Israël» connait ce fait et en réalise la gravité.

Le pilonnage qui a visé les colonies de l’ennemi dans la Galilée ouest ou le doigt de la Galilée ne faisait pas partie des calculs de plusieurs instances de l’entité sioniste.

Mais le timing était prévu à la lumière des opérations provocatrices à Al-Qods occupée.

De fait, des forces ennemies, des capitales étrangères, des pays arabes et plusieurs forces au Liban ne prévoyaient pas la possibilité de l’implication de la scène libanaise dans le conflit. Ils abordent les faits sur la base des pressions intérieures sur le Hezbollah en raison des crises qui frappent le Liban.

Certaines personnes qui adoptent cette théorie ont considéré que l’accord irano-saoudien gèlera le front libanais, tout comme ceux qui jugent que l’entente sur le tracé des frontières maritimes pavera la voie au calme permanent sur le front nord de l’entité de l’occupation.

Très simplement, ce qui s'est passé la veille et après la bataille Épée d’Al-Qods a mis fin à une étape de coordination limitée entre les forces impliquées dans la résistance contre l'occupation. Ainsi, un grand train est parti, reliant les capitales aux villes et aux axes couvrant tout le monde arabe. C'est un train ouvert pour ceux qui sont capables d'assumer la responsabilité et le coût de s'engager dans une grande bataille qui conduira inévitablement à la confrontation attendue sur laquelle les peuples de la terre parient pour mettre fin à l'entité d'occupation.

Il y a quatre décennies, nombreux de ceux qui se sont abstenus d'assumer la responsabilité, les négligents et ceux qui étaient impliqués dans le projet de l'ennemi disaient que l'ère israélienne a été ancrée après l'invasion de Beyrouth en 1982.

Une décennie plus tard, ils considéraient eux-mêmes, après le compromis avec l'Organisation de libération de la Palestine et les miséreux accords d'Oslo, qu'il était inutile de résister à l'occupation. Ils ont refusé de reconnaître les résultats qui sont passés de la libération de 1985 au soulèvement de 1987 à la fermeté de la résistance au Liban et en Palestine et à ses victoires entre 1992 et 1997, menant à la libération de 2000 au Liban, 2005 à Gaza, et à l’exploit de 2006.

Néanmoins, tout le monde sait maintenant que la résistance n'est pas inutile, mais qu'elle est plutôt capable de protéger ses réalisations et enregistre de grands progrès vers le plus grand objectif.

Par conséquent, quiconque croit que parler de la libération complète de la Palestine est une forme de folie, devrait se calmer un peu et reconsidérer tout ce qui s'est passé pendant quatre décennies, pour savoir que le rêve n'est pas impossible.

Et parce que le rêve n'est pas impossible, il faut lui fournir les éléments de succès et une force suffisante; c'est ce qui a nécessité les formidables efforts qui ont eu lieu ces dernières années pour unifier les politiques stratégiques et les politiques de sécurité, face à l'ennemi.

Cela a ouvert la porte à un immense atelier qui travaille sans relâche pour consolider les bases de cette alliance.

La question est également liée aux expériences directes, c'est-à-dire ce qui se passe lors des confrontations militaires et sécuritaires ouvertes avec l'ennemi dans plus d'une arène.

En conséquence, l'idée d'unifier les arènes et les fronts n'est plus un slogan, mais est devenue une potentialité. L'ennemi connaît bien la vérité de ce qui se passe. Toute son activité sécuritaire et de renseignement et la coopération politique en cours avec les pays arabes et occidentaux, et toutes ses approches agressives, reflètent sa conception exacte de ce fait.

Cependant, il y a des mesures prises par l'ennemi qui semblent en dehors des calculs logiques. Il ne s'agit pas ici de porter atteinte au professionnalisme de ses institutions politiques, militaires ou de sécurité. L’ennemi se sent coincé dans un coin. Il recourt souvent à la force, qui est un élément central de sa construction générale et se précipite vers des attaques qui imposent de nouvelles équations. Ce qui se passe depuis deux ans, c'est que l'ennemi tente de briser le cercle qui réunit les forces et les capitales de l'axe de la résistance. Dans la bataille de «l'Unité des arènes» menée par le mouvement du Jihad islamique, l'ennemi a pris soin de ne rien faire qui entraînerait le Hamas dans la confrontation, tout comme ce qu’il a fait lors de la bataille Épée al-Qods, en évitant toute démarche incalculable sur le front nord pour ne pas ouvrir la porte au Hezbollah pour mener une action majeure de soutien à la résistance en Palestine. Il recourt à des options sécuritaires au Liban et en Iran, et sur le front syrien, qui lui permet de lancer des frappes sans perturber le programme de l'axe de résistance. Cependant, l'ennemi n'a pas atteint les objectifs qu'il voulait.

Pratiquement, nous sommes confrontés à un nouveau niveau d'imbrication des bras des forces de résistance dans la région. Ce qui s'est passé hier est une indication opérationnelle selon laquelle le front puissant du nord est prêt à s'engager dans la bataille avec tout ce qu'il faut si l'ennemi franchit certaines frontières, que ce soit à Al-Qods ou ailleurs.

L’ennemi a perçu, tout au long des heures passées, que la mobilisation ne se limitait plus à l'arène. Il a exprimé sa crainte, pour la première fois, que le Yémen participe à la guerre et qu'Ansarullah lance des frappes de nature stratégique si nécessaire, car il sait que les dirigeants du Hamas et du Jihad islamique sont actuellement à Beyrouth, et il a entendu Ismail Haniyé et Ziyad Nakhalé parler de la mobilisation des combattants des deux mouvements dans tous leurs lieux de présence, et pas seulement dans l'arène palestinienne. Il réalise également que le Hezbollah n'acceptera aucune menace. Il a entendu ce que le président du Conseil exécutif du Hezbollah, Hachem Safieddine, a déclaré : Al-Qods n'est pas seule dans la bataille.

Même le message délivré de manière ambigüe sur la possibilité que l'ennemi ait recours à l'assassinat des dirigeants du Hamas au Liban, après avoir tenu le mouvement pour responsable des frappes de roquettes, la réponse a été de rappeler les paroles du secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, qui avait précédemment averti que nuire à tout résistant sur le territoire libanais, quelle que soit sa nationalité, sera considéré comme une agression directe contre la résistance qui répondra durement et rapidement. Même si l'ennemi décide de lancer des frappes locales contre le Liban, il sait que si la sécurité des habitants du sud du Liban est exposée à un quelconque danger, il y aura une riposte de la résistance.

Il y a des semaines, l'ennemi a reçu toutes les indications nécessaires : le front qui lui faisait face était prêt à livrer les batailles les plus féroces, sur plus d'une arène et à plus d'un niveau. L'ennemi n'avait qu'à regarder ses conditions internes, l’état du soulèvement existant ou latent dans la Palestine historique, et dans ses environs. Il doit prendre la décision; soit il se rend aux nouvelles réalités, soit il marche vers la mort sur ses propres pieds !

 

 

 

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