Le prisonnier Al-Zubaidi requiert de pouvoir faire don de sa moelle osseuse à un autre prisonnier atteint d’un cancer
Par AlAhed avec sites web
Le prisonnier palestinien Zakaria al-Zubaidi, l’un des héros de l’évasion de la prison de «Gilboa», a soumis une requête urgente aux Services carcéraux de l’occupation afin de pouvoir faire don de sa moelle osseuse au prisonnier Walid Daqqa, atteint d’un cancer et que l’on empêche de bénéficier d’un traitement approprié.
La Commission des affaires des détenus et anciens détenus a expliqué que Daqqa avait été transféré récemment à l’hôpital israélien «Barzlai» pour plusieurs jours, en raison d’une aggravation de son état de santé. On lui avait d’abord diagnostiqué une leucémie, avant de le soumettre à un nouveau diagnostic.
Selon les rapports initiaux, le prisonnier souffrait d’un autre type de cancer et il n’avait pas besoin de chimiothérapie. Il lui fallait des médicaments de temps en temps, deux unités de sang, et il allait devoir subir une transplantation de moelle osseuse.
Le prisonnier Zakaria Al-Zubaidi, 45 ans, du camp de réfugiés de Jénine, avait été arrêté par les forces de l’occupation le 27 décembre 2019. Il est l’un des six prisonniers qui étaient parvenus à se libérer de la prison de «Gilboa» en septembre 2021.
Walid Daqqa, 60 ans, est originaire de Baqa al-Gharbia, dans les territoires occupés en 1948. Il est emprisonné depuis 1986 et il a été condamné à vie et sa sentence a été réduite plus tard à 37 ans. Après quoi, l’occupation a rajouté deux années à cette sentence.
L’association Waad pour les prisonniers a révélé que l’occupation israélienne refusait de fournir un traitement au prisonnier cancéreux Walid Daqqa, deux mois après qu’il avait été diagnostiqué en tant que tel.
L’association a fait remarquer que la famille du prisonnier a introduit un appel en justice afin de lui permettre de recevoir le traitement nécessaire pour affronter sa maladie mortelle.
Les Palestiniens ont toujours été exposés à une politique de négligence médicale, à l’intérieur des prisons israéliennes. Suite à ces négligences et abus, il s’est avéré à de nombreuses reprises que nombre de prisonniers libérés dans cette situation médicale sont décédés peu après leur libération, pendant que d’autres meurent en prison.
L’état de santé rapporté des prisonniers a prouvé que l’occupation israélienne, et spécifiquement le système carcéral israélien (IPS), violait de façon flagrante de nombreux accords et traités internationaux, et tout particulièrement la Quatrième Convention de Genève.