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Variole du singe: deux premiers cas confirmés au Canada, un cas suspect détecté en France

Variole du singe: deux premiers cas confirmés au Canada, un cas suspect détecté en France
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Par AlAhed avec AFP

Deux premiers cas de variole du singe ont été confirmés au Québec, a annoncé ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), jeudi soir. Un autre cas suspect a été détecté en France.

Au Canada, une vingtaine d’autres cas sont actuellement sous investigation.

Malgré la propagation de la maladie, le MSSS a tenu à rassurer la population. «Bien que la vigilance soit de mise, la variole simienne se contracte par des contacts prolongés et rapprochés avec une personne infectieuse. Sa contagiosité est donc considérée limitée par rapport à d'autres virus», peut-on lire dans le communiqué.

Le virus possède une période d’incubation de 5 à 21 jours après un contact. Les premiers symptômes commencent par l’apparition d’une fièvre, de frissons et de maux de tête, avant d’être suivis, trois à cinq jours plus tard, d’éruptions cutanées.

De façon générale, la variole simienne se guérit spontanément.

Des antiviraux existent, mais leur utilité clinique doit être évaluée avant que des recommandations soient émises.

Premier cas suspect détecté en France

En Europe, un premier cas de variole du singe a été détecté sur le territoire français, en Île-de-France, a alerté la direction générale de la Santé dans un communiqué transmis aux professionnels de la santé ce jeudi 19 mai.

«Plusieurs cas d'infections autochtones à Monkeypox (autre nom de la variole du singe) ont récemment été signalés (...) par le Royaume-Uni, le Portugal, l'Espagne et la Suède», précise la DGS.

«Des cas suspects sont en cours d'investigation dans de nombreux pays», ce qui constitue un «phénomène inhabituel», appuie l'organisme.

Dizaines de cas

Plusieurs dizaines de cas suspects ou confirmés de variole du singe ont été détectées depuis début mai en Europe et en Amérique du Nord, laissant craindre un début de propagation de cette maladie.

Les cas rapportés sont majoritairement bénins, et il n'y a pas de décès signalé, précise la DGS.

Cette maladie peu fréquente se manifeste généralement par de la fièvre, des douleurs musculaires, des ganglions lymphatiques enflés et des éruptions cutanées sur les mains et le visage, comme une varicelle.

Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) doit publier son premier rapport d'évaluation des risques «en début de semaine prochaine», a indiqué l'agence de l'Union européenne chargée des maladies et des épidémies.

L'agence, qui dit «suivre la situation de près», recommande «d'isoler et de tester les cas suspects et de les notifier rapidement».

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