La revue médicale «Prescrire» publie la liste des médicaments «plus dangereux qu’utiles»
Par AlAhed avec sites web
Il y a de fortes chances que dans vos placards se trouvent du Smecta, du Voltarène, du Maxilase, du Vogalène ou encore du Toplexil. Tous ces médicaments sont à bannir selon Prescrire, revue médicale indépendante considérée comme une référence dans la santé. Ce sont des médicaments contre la toux grasse, les maux de gorge ou les troubles intestinaux par exemple.
Parmi les 105 médicaments, 88 sont commercialisés en France et 13 sont accessibles sans prescription médicale.
La revue considère même le Maxilase, un sirop très utilisé contre la toux, comme un placebo.
Le Voltarène et le Vogalib sont, eux, jugés néfastes à cause d'un «surcroît d'effets indésirables cardiovasculaire».
Autre médicament populaire, le Smecta, utilisé pour contrer les troubles intestinaux, est sur la liste, car du plomb est présent dans sa composition.
«Le plomb a des effets toxiques neurologiques, hématologiques, rénaux et cardiovasculaires, et des effets reprotoxiques, dont la plupart augmentent avec la dose d'exposition», note le mensuel.
Certains de ces médicaments, comme le Smecta, le Voltarène ou le Vogalène, étaient déjà présents sur la liste publiée en 2022.
Alors, que faire si son médecin nous recommande de prendre un des médicaments présents dans le relevé ? La revue préconise de privilégier d'autres options dans les cas où «un traitement» paraîtrait «souhaitable».
Cela fait plus de 10 ans que ce mensuel partage en fin d'année une liste noire d'une centaine de médicaments dont les bénéfices sont moindres face aux risques.
Pour composer cette liste, la revue s'appuie sur des rapports d'agences du médicament ou encore des analyses publiées dans ses colonnes.
La liste pour l'année à venir comporte 3 médicaments de plus que celle de 2023: le Palforzia, l'Evrenzo et le Dropizal.
La présence de ces 105 médicaments dans le relevé de la revue ne remet pas en question leur présence sur le marché dont les autorisations sont délivrées par l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament).