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Sous le plafond de l’affrontement global: «Israël» craint l’escalade

Sous le plafond de l’affrontement global: «Israël» craint l’escalade
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Traduit par Al-Ahed

Rien n’empêcherait l’escalade en territoires occupés, arrivant à un affrontement global avec la Bande de Gaza. Les deux prochaines semaines regorgent de rites religieux juifs. Ces rites que les colons tiennent à exercer, portant atteinte aux lieux saints d’Al-Qods, ce qui entrainera une riposte de la part des Palestiniens de la ville sainte et des autres régions, y compris les territoires occupés en 1948.

Malgré ces faits, comme ont montré les affrontements du vendredi dernier, l’escalade ne parait pas inévitable, puisque la volonté des parties concernées, soient l’occupation israélienne et les factions palestiniennes, ne se dirige pas vers l’escalade globale, comme a affirmé l’ennemi dans ses déclarations, pratiques et ses messages via les médiateurs, tout comme les factions de la résistance, même si elles sont prêtes à toute éventualité à Gaza.

En observant le spectacle, on peut relever les signes suivants :

Sur fond des estimations des renseignements, «Tel-Aviv» craint que les affrontements dégénèrent en escalade qui englobe les différentes scènes palestiniennes, arrivant au conflit armé dans la Bande de Gaza.

Ces estimations étaient toujours mises à la table des décideurs israéliens, mais n’étaient pas prioritaires, tant que la situation sécuritaire était sous contrôle, empêchant le glissement vers une escalade globale. L’ennemi a reçu des confirmations pratiques sur un éventuel glissement l’année dernière, qui a témoigné d’une large escalade dans la Bande tout au long de 11 jours. Une bataille durant laquelle l’ennemi a payé un lourd tribut, en matière de pertes, aux côtés d’affrontements à l’intérieur de la ligne verte, premières en leur genre depuis deux décennies.

En outre, la partie israélienne ne semble pas approuver ou il lui est plutôt interdit, de se soumettre et de changer ses politiques dans Al-Aqsa et les territoires occupés. Les Palestiniens et les factions de la résistance expliquent correctement les positions de l’ennemi et exploiteront la chance au maximum, tant que l’ennemi freine son action. Ces faits aboutiront alors à ancrer de nouvelles équations, empêcheront le changement d’autres liées à la situation actuelle d’Al-Qods et de se lieux saints, à la lumière de l’exploitation par «Israël» de la conjoncture actuelle dans le but d’réagir son pouvoir dans la ville et les lieux saints. Ainsi, «Israël» agit entre ces deux options, entre la motivation pour freiner l’escalade en empêchant les causes, et le refus de permettre aux Palestiniens de faire des exploits qui interdisent à l’occupation de poursuivre ce qui manifeste la souveraineté sur les lieux saints.

En effet, les images des affrontements dans la mosquée Al-Aqsa et son entourage, les plus dures relatant la prise d’assaut de la mosquée par les forces sécuritaires israéliennes et la profanation des lieux, ne changent pas les limites des démarcations, chez les deux parties du conflit, mais les confirment plutôt.

Comme prévu, «Israël» a réactivé tous ses outils de répression, mais sans faire de victimes parmi les défenseurs de la mosquée sainte, puisqu’il réalise que l’effusion du sang dans ce lieu pourrait changer les priorités des autres scènes.

Ensuite, les affrontements à Al-Qods et autres villes et localités n’aboliront pas le phénomène des opérations individuelles en territoires occupés, mais en augmenteront les motivations. Sur ce fond, les estimations des renseignements israéliens évoquent deux semaines marquées des facteurs de l’escalade et de l’éventuel glissement vers des niveaux plus graves que ce qui a eu lieu vendredi dernier. Un fait qui haussera le niveau de la motivation des opérations individuelles.

- Les positions de l’autorité palestinienne furent significatives. Elles se sont suffi à publier un communiqué appelant «Israël» à ne pas adopter la division temporelle et spatiale des lieux saints d’Al-Qods. Un communiqué non en harmonie avec l’ampleur des agressions en cours dans la mosquée Al-Aqsa.

Cette autorité, si elle voulait constituer un facteur qui freine «Tel-Aviv», aurait dû geler ses fonctions sécuritaires, puisqu’elle tient à maintenir son identité et rôle.

Ce qui est remarquable dans le contexte des affrontements, c'est que quelques heures après l'attaque de la mosquée Al-Aqsa et la diffusion des images de destruction causées par les services de sécurité israéliens à l'intérieur du lieu, le président israélien a réuni à sa table du petit déjeuner les ambassadeurs des pays ayant normalisé leurs relations avec l’entité sioniste, dont l'Égypte, la Jordanie, les Émirats, Bahreïn, le Maroc et la Turquie, ainsi que des politiciens représentant les ces régimes, en une scène montrant le degré de dépendance de ces pays. Fut également remarquable, la décision d'Abu Dhabi de participer au spectacle aérien qu'«Israël» organise chaque année, à l'occasion de «sa création».

Article paru dans le quotidien libanais Al-Akhbar

 

 

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