Trump sur la politique migratoire de Biden: «Notre pays est en train d’être détruit»
Par Sputnik
Donald Trump a critiqué la gestion de la crise frontalière de Joe Biden, affirmant que le pays est en train d’être «détruit» par la récente vague de migrants illégaux à la frontière.
Dans un communiqué, Donald Trump s’en est pris à son successeur Joe Biden pour sa gestion de la crise à la frontière sud des États-Unis.
L'ex-Président a d’abord souligné ses victoires en matière de politique frontalière, affirmant que la frontière américano-mexicaine sous sa surveillance était «en très bon état» et «plus forte et plus sûre que jamais».
Il a également déclaré que le mur frontalier «aurait facilement» été achevé si les démocrates n'avaient pas stoppé le projet.
Il s’est félicité d’avoir mis fin aux fraudes en matière d'asile et d’avoir «paralysé les passeurs, les trafiquants de drogue et les trafiquants d'êtres humains».
«Notre pays est en train d'être détruit à la frontière sud, une chose terrible à voir!», a-t-il conclu dans son message.
Cette déclaration de Donald Trump intervient alors que l’administration Biden fait face à une vague massive de migrants illégaux à la frontière sud.
Le nombre de migrants à la frontière a poussé le secrétaire du Département de la sécurité intérieure (DHS), Alejandro Mayorkas, à demander des volontaires dans son agence pour aider à faire face à la crise.
Fin du financement du mur
Le 12 février, Joe Biden a adressé une lettre à la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi pour annoncer qu’il annulait la déclaration d’urgence nationale de Trump permettant d’allouer des milliards de dollars pour la construction du mur entre les États-Unis et le Mexique.
«J’ai également annoncé que la politique de mon administration sera de ne plus détourner l’argent du contribuable américain pour construire un mur et que j’ordonne un examen minutieux de toutes les ressources affectées ou redirigées à cette fin», a-t-il indiqué.
Le Président des États-Unis a mis un terme au renvoi automatique des demandeurs d’asile vers le Mexique.