Covid-19: L’Unicef veut acquérir plus d’un milliard de seringues pour les futurs vaccins
Par AlAhed avec AFP
Pas de vaccination sans seringue. L’Unicef veut stocker et pré-positionner un milliard de seringues d’ici la fin 2021 pour pouvoir rapidement lancer des campagnes massives d’immunisation dès que des vaccins anti-Covid-19 seront disponibles.
«Vacciner le monde contre le Covid-19 sera bientôt l’une des tâches les plus gigantesques dans l’histoire de l’humanité, et nous devrons avancer aussi vite que les vaccins pourront être produits», a affirmé lundi 19 octobre Henrietta Fore, la directrice générale du Fonds des Nations unies pour l’enfance, citée dans un communiqué.
«Afin de pouvoir aller vite, plus tard, il faut aller vite maintenant et d’ici la fin de l’année nous aurons déjà plus d’un demi-milliard de seringues pré-positionnées là où elles pourront être déployées rapidement et au meilleur coût», a expliqué Henrietta Fore.
Aucun vaccin n’est encore opérationnel
Les 520 millions de seringues que l’organisation veut déjà stocker d’ici la fin 2020, mises bout à bout, «suffisent à faire une fois et demi le tour du monde», a-t-elle ajouté pour donner une idée de l’ampleur de la tâche.
Pour l’heure, aucun vaccin contre le Covid-19, qui a fait plus de 1,1 million de morts depuis le début de l’épidémie à la fin 2019, n’est opérationnel.
Près de 200 sont dans différentes phases de développement et d’essais et une dizaine sont dans la dernière phase du processus avant une évaluation et une éventuelle autorisation par les autorités de santé, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé.
Continuité de la chaîne du froid
Les fonds nécessaires pour les seringues mais aussi les 5 millions de boîtes pour pouvoir jeter en toute sécurité les seringues usagées proviennent de la Gavi, l’Alliance pour les vaccins, qui est une collaboration entre pouvoirs publics, fondations, organisations internationales et entreprises.
L’Unicef – le premier acheteur de vaccins dans le monde – est chargé de coordonner l’approvisionnement.
Avec l’OMS, l’Unicef a aussi commencé à faire une carte des moyens existants pour assurer la continuité de la chaîne du froid, les vaccins étant sensibles à la chaleur.