Cheikh Qassem à Al-Ahed: Le martyre de haj Soleimani a provoqué la renaissance de la révolution
Par AlAhed
De Beyrouth à Téhéran, passant par Al-Qods, la boussole du grand jihad du projet de la résistance, de Beyrouth à Kerman, passant par Bagdad et Damas, dans tous ces lieux et autres Haj Qassem Soleimani était un projet. Le projet qui ne meurt jamais.
Cependant, le spectacle international et régional a changé. L'assassinat du chef de l'axe qui s'étend tout au long des capitales précitées, a brouillé les cartes et les calculs. Comment seront les faits à la suite de l'assassinat et comment furent les effets de ce crime sur la capitale de la révolution islamique. Qu'en est-il du Liban ?
Des questions qui tracent la nature de la prochaine période, auxquelles a répondu le vice-secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naim Qassem, au site Al-Ahed, trois jours après son retour à Beyrouth, en provenance de Téhéran.
Cheikh Qassem a tenu à évoquer ses observations lors de sa participation aux funérailles de haj Qassem Soleimani.
De Téhéran à Kerman, le spectacle était impressionnant, affirme cheikh Kassem. Des funérailles sans précédent dans l'histoire moderne ou ancienne, dans la mesure ou des manifestations massives formées notamment de jeunes, ont eu lieu lors des funérailles. Un fait qui prouve selon lui que la révolution est toujours en son apogée et ancrée dans l'esprit du peuple iranien.
Il a raconté comment le nombre énorme des foules dans les rues et les places entravait le déplacement de la délégation de son lieu de résidence, alors que les participants aux funérailles portaient les images de Soleimani.
Cheikh Qassem qui a évoqué la famille du martyr et les éthiques de l'accueil et des discours, a constaté que le martyre de haj Qassem a provoqué la renaissance de la révolution, comme lors de sa première étape, alors que tous les Iraniens sont sortis pour affronter le tyran.
Cheikh Qassem a ajouté que le grand martyr a réalisé plusieurs exploits durant son parcours, alors que son projet consistait à expulser les Américains de la région.
«A la suite du martyre, nous sommes devant la période de la finalisation de la présence américaine dans la région», a-t-il affirmé, notant que ce fait est significatif pour les pays et les populations de la région.
Cheikh Qassem a insisté sur la nature décisive de l'assassinat, et sur son ampleur, créant une nouvelle conjoncture dans la région, dans la mesure où a été brisé le prestige américain, en prélude à la sortie des forces américaines.
«Qassem Soleimani était le chef militaire de l'axe de la résistance. Il prônait un projet de libération. Son assassinat ne tue pas le projet, qui se poursuivra avec plus de force. Le meurtrier réalisera qu'il n'a point porté atteinte à ce projet. Il affrontera des milliers d'hommes qui prônent la pensée de Soleimani, et qui le vengeront», a-t-il expliqué.
Concernant la situation libanaise locale, cheikh Qassem a affirmé que le problème ne réside pas dans les développements régionaux ou internationaux, mais plutôt dans la mentalité dont souffre notre patrie. Une mentalité qui doit être modifiée pour accorder plus d'importance à la réalité des Libanais et à leurs mauvaises conditions socio-économiques, surtout que le pays a franchi la période des répercussions sur la scène locale.
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah a affirmé que le parti œuvre et tient à régler les complications relatives à la formation du gouvernement et communiquera avec les parties concernées et avec le Premier ministre désigné, afin de faciliter sa mission par des concessions qui contribuent à la formation diligente du gouvernement, sinon le pays sera face à plus de détérioration.