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Une source militaire yéménite: Les Saoudiens sont terrorisés

Une source militaire yéménite: Les Saoudiens sont terrorisés
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Une source militaire yéménite a réfuté au quotidien Al-Akhbar, la teneur de la conférence de presse tenue la veille par le porte-parole du ministère saoudien de la Défense, Tuyrki Al-Maleki, qui a expliqué l’opération de la prise pour cible des deux installations pétrolières de Saudi Aramco dans Bakik, Hejra et Khreis, notant que cette conférence de presse est un échec flagrant et n’a fourni aucune preuve technique sur leurs allégations, quant à la tenue de l’Iran dernière cette opération.

La source yéménite a affirmé à Al-Akhbar que l’attaque contre les installations d’Aramco a été entamée à partir de trois sites sur le territoire yéménite, notant que les photos des débris des drones et des missiles Cruze sont véridiques et similaires à celles que possèdent les forces aériennes yéménites. Il a rappelé que certaines de ces photos ont été diffusées par les chaines télévisées, en allusion au drone Sammad.

La version yéménite des faits annule celle du secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, qui a rencontré le prince héritier de l’Arabie saoudite, Mohammad Ben Salmane, à Djeddah. Ce récit selon lequel les armes utilisées dans l’opération n’ont pas été déployées par l’Iran hors de ses frontières, puisque la source yéménite a rappelé que ces armes étaient exposées dans le Salon des armes baptisée le président Al-Sammad et dans d’autres cérémonies, notamment celles évoquées par Al-Maleki.

Concernant les sites de lancement des attaques, la source yéménite a expliqué plusieurs points.

En premier, la trajectoire des drones à partir du nord, comme avait affirmé Al-Maleki est incorrect. De surcroit, le responsable saoudien n’a fourni aucune preuve technique sur ses dires, comptant uniquement sur des caméras de surveillance installées à l’intérieur de la société Aramco. Selon la source, les images diffusées ne peuvent constituer des preuves, puisque la tactique de la manœuvre au-dessus de l’objectif exige parfois le changement de la direction des drones.

En deuxième lieu, Al-Maleki n’a point prouvé le lieu du lancement le plus grand nombre des drones, ni d’un point de vue technique ni du point de vue des renseignements. De surcroit il était plongé dans la confusion lors de sa réponse aux questions de journalistes, en ce qui concerne notamment le lieu du lancement des drones.

En troisième lieu, en ce qui concerne les restes des drones et des missiles Cruze exposés durant la conférence de presse: La source a affirmé que la portée de ces drones est double à celle des engins lancés à partir du territoire yéménite. Et de préciser que les trois sites essentiels de lancement sont à une distance de 800 km, alors que certains drones peuvent survoler une distance d’environ 1700km.

La source yéménite a inscrit la conférence de presse saoudienne dans le cadre de la guerre psychologique, mais contre soi. Un fait qui a divulgué la dimension de la terreur qui secoue le commandement militaire saoudien, le poussant même à exposer les anciens objectifs frappés en Arabie saoudite.

Il a estimé que les positions saoudiennes excluant la responsabilité des forces yéménites de l’attaque, ont pour objectif de prendre à la légère les capacités développées dans l’industrie militaire yéménite, sachant que les forces yéménites avaient exposé à plusieurs reprises leurs exploits en matière de fabrication de nouvelles armes.

La source yéménite a qualifié les propos d’Al-Maleki de politiques, et non militaires, visant à justifier notamment l’échec saoudien sur le plan militaire, sécuritaire et des renseignements. Des propos visant également à dissimuler la fragilité des défenses anti-aériennes saoudiennes des systèmes Patriot américains et des systèmes de radars avancés, qui coûtent des centaines de millions de dollars et ne réussissent pas à abattre un seul avion ni à découvrir le parcours de ces avions et leur trajectoire.

Article paru dans le quotidien libanais Al-Akhbar, traduit par l'équipe du site

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