Caracas a annoncé que 300 tonnes d’aide humanitaire arriveraient mercredi de Russie
Par Sputnik
Lundi, le Président vénézuélien a annoncé que 300 tonnes d’aide humanitaire arriveraient mercredi de Russie. Selon lui, l’envoi d’une aide humanitaire de Washington, attendu par Juan Guaido samedi 23 février, est un «show politique» et un «piège attrape-nigaud».
Lors d'une déclaration retransmise à la télévision lundi, Nicolas Maduro a annoncé que l'aide humanitaire russe arriverait le mercredi 20 février au Venezuela.
«Mercredi, 300 tonnes d'aide humanitaire arriveront de Russie», a-t-il précisé.
Le Président vénézuélien a ajouté qu'une arrivée de médicaments ou de matières premières permettant de produire des médicaments sera annoncée dans les prochains jours. Selon lui, cette aide a été obtenue «par l'intermédiaire des Nations unies».
Dans le même temps, il a réitéré son opposition à l'entrée dans le pays d'une aide humanitaire américaine qu'il qualifie de «show politique» et de «piège attrape-nigaud».
Le «Président» autoproclamé Juan Guaido a, à son tour, assuré lundi que l'aide humanitaire américaine serait acheminée coûte que coûte samedi au Venezuela. Le gouvernement actuel considère cette aide comme une étape avant une intervention militaire américaine.
La crise politique au Venezuela a éclaté quand l'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice du pays» et a prêté serment au cours d'une manifestation. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim».
Une quarantaine de pays, dont le Royaume-Uni et l'Allemagne, en ont fait de même. La France l'a également reconnu comme «Président en charge». Le Président Nicolas Maduro a qualifié Juan Guaido de pantin des États-Unis.
La Russie, la Chine, la Turquie et plusieurs autres pays ont, quant à eux, soutenu Nicolas Maduro en tant que Président légitime du Venezuela. Le Kremlin a qualifié la décision de certaines nations européennes d'«ingérence dans les affaires intérieures du Venezuela