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Quand les sionistes prennent au sérieux les menaces du sayed Nasrallah !

Quand les sionistes prennent au sérieux les menaces du sayed Nasrallah !
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D’habitude, les déclarations autour des plans militaires établis par l’armée israélienne visent à tenter de renforcer la confiance du public sur le front intérieur  et en même temps à adresser un message de dissuasion à l’extérieur. Mais ces faits ne sont point en harmonie avec le plan relatif à l’évacuation des colons résidant dans les colonies limitrophes de la frontière du nord en cas de déclenchement  d’affrontements avec le Hezbollah. Un plan semblable à une fuite collective organisée, supervisée par l’armée et dirigée par le pouvoir politique, au lieu de la fuite individuelle ou aléatoire qui pourrait plonger les institutions étatiques dans la confusion durant la guerre.

Dans la mesure où le discours public sur le plan en question, comme il a été publié dans le quotidien Maariv, citant de sources militaires éminentes, comprend des problématiques  relatives aux capacités offensives, Quand les sionistes prennent au sérieux les menaces du sayed Nasrallah !défensives et dissuasives de l’armée israélienne, et à sa capacité à assurer la sécurité des colons, mais ce plan fait état d’un certain niveau de réalisme  qui a marqué les positions des décideurs politiques et sécuritaires à «Tel-Aviv», surtout qu’en cas de mise en œuvre de ce plan, ce serait la première fois depuis l’an 1948 que l’armée  israélienne  exécute des plans d’évacuation de ce genre durant les affrontements, comme a précisé Maariv.

Par ailleurs, ce plan ainsi que les discours des medias à ce propos, reflètent des politiques officielles bien examinées, visant à préparer le public israélien à ce genre de scenarios, devenus une réalité face à laquelle le déni est inutile, à la lumière du changement des équations imposées par la résistance au Liban, depuis la fin de la guerre de 2006, et plus tard dans la bande de Gaza.

Comment les colons prendront-ils la fuite par crainte des hommes de la Résistance ?

Ce qui caractérise les informations publiées  par Maariv sur ce plan, c’est le moment de la publication qui coïncide  plusieurs semaines à la suite de l’annonce officielle de la stratégie de l’armée. Une stratégie supposée avoir pour but de remporter la victoire dans  toute prochaine confrontation. En effet, ce plan d’évacuation constitue un défi et un test pour les principes  de la consolidation de la force que comprend le document de l’armée : dissuasion, alerte, défense et victoire. En plus, les informations sont survenues après que l’armée  a finalisé sa stratégie dans tous ses détails à partir de l’hypothèse  selon laquelle toute confrontation avec le Hezbollah, s’étendra vers l’intérieur des territoires occupés. Sur ce, il fallait, comme a rapporté Maariv, se préparer  à ce fait par le plan d’évacuation qu’avancera l’armée  prochainement aux responsables politiques.

Quel que soit le cadre dans lequel s’inscrira  le plan de l’évacuation, l’armée  ennemie ne pourra pas nier une vérité : si elle n’avait pas reconnu la dimension sérieuse  des menaces lancées par le secrétaire  général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah, lorsqu’il avait demandé aux combattants de son parti de se préparer à l’invasion de la Galilée dans toute prochaine guerre, cette armée n'aurait pas été dans l’obligation de prendre une telle mesure.

En plus, l’armée  ennemie ne peut démentir  que la mesure prise comprend aussi la reconnaissance du commandement militaire israélien de la capacité du Hezbollah à exécuter les menaces de sayed Nasrallah. En outre, l’armée israélienne aurait de même reconnu le facteur de la volonté chez les combattants du Hezbollah. Un facteur avec lequel furent vains tous les messages de dissuasion déjà délivrés  par Israël par tous les moyens et les méthodes. De fait, l’élaboration du plan et l’annonce constituent une nouvelle preuve  sur la reconnaissance israélienne de la limite de l’effectivité de la dissuasion contre le Hezbollah.

D’une autre part, l’alerte n’a aucune valeur en soi, sauf dans la mesure où elle assure au commandement militaire et politique, le temps nécessaire de cibler la menace avant qu’elle ne soit traduite en acte, par des frappes préventives. Cependant, les tactiques de la résistance ont beaucoup limité l’efficacité des systèmes d’alerte traditionnels, utiles en général en face des armées régulières.

Ainsi le plan relatif à l’évacuation des colons, vient illustrer l’incapacité du commandement militaire à assurer la sécurité et la protection aux colons lors de toute prochaine guerre avec le parti, non seulement la protection contre les roquettes mais aussi contre  l’incursion des combattants dans les colonies. Sur ce, l’armée n’a que le choix d’évacuer les colons, comme seul moyen d’assurer leur sécurité.

Parallèlement, cette mesure renforce aussi la crédibilité des données sur le recul de la confiance du public israélien quant à la capacité de l’armée à protéger les colons. Par contre, le plan révèle que le commandement militaire n’a plus confiance en les capacités de l’armée à éradiquer les menaces contre les colonies, ni en  ses capacités défensives en face des tactiques de la résistance.

En tout état de cause, le texte publié par Maariv, citant une  source militaire influente, signifie clairement que «la menace dans la région a remarquablement changé, ainsi que l’ennemi», en allusion au Hezbollah. Et la source militaire israélienne d’ajouter, selon Maariv, que «cette réalité nécessite une réhabilitation  différente du combattant qui protège les colonies, au niveau professionnel et mental».

En fin de compte, il convient de noter que le plan d’évacuation fait partie d’un plan militaire plus large, comprenant des offensives et des opérations de défense  positive et négative. Des plans qui illustrent la conviction des responsables militaires et politiques quant à la volonté, ténacité et capacité de «l’ennemi sur la frontière du nord», à mettre en œuvre ses engagements. Ces responsables réalisent aussi qu’«Israël» ne possède plus de solution qui préserve la sécurité des colons, sauf celle de l’évacuation vers le front intérieur, où les roquettes de la résistance  les poursuivront de nouveau.

Source : Al-Ahednews

 

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