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Est-ce désormais le rôle d’«Israël» de tenter de renverser le régime syrien?

Est-ce désormais le rôle d’«Israël» de tenter de renverser le régime syrien?
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Le mutisme observé par le Hezbollah à ce jour, à l'égard de l'agression israélienne contre un groupe de moudjahidines de la Résistance islamique à Quneitra , est une riposte inquiétante qui a entrainé les responsables militaires et politiques de l'entité sioniste dans les labyrinthes des spéculations.

Evidemment, le mutisme n'est point la riposte à laquelle s'attend «Israël», ni non plus lesEst-ce désormais le rôle d’«Israël» de tenter de renverser le régime syrien? partisans de la résistance. En effet, plusieurs facteurs seront pris en compte dans la détermination de la nature de la riposte, du timing et de l'envergure. Le timing choisi par «Israël» pour lancer son offensive, 48h après l'interview de sayed Nasrallah, a joué un rôle important dans l'intuition du public selon laquelle la riposte sera rapide et fulgurante. Dans quelques heures. Mais les expériences de la résistance et de son commandement, montrent qu'ils ne font jamais de réactions empressées et ne sont jamais entrainés dans des actes prévus ou voulus par l'ennemi.

Sur ce, il est logique d'estimer que le commandement de la résistance examine à l'heure actuelle plusieurs scenarios et éventuels motifs de la dernière agression israélienne, de manière à élaborer la stratégie de la riposte selon le résultat de l'enquête en cours.

Plusieurs points sont examinés au menu des discussions des commandants de la résistance. On expose plusieurs éventualités, dont la possibilité que l'ennemi ait mené l'agression de Quneitra contre un groupe de moudjahidines, sans être au courant de leurs identités. En d'autres termes, l'ennemi aurait voulu délivrer des messages au commandement de la résistance, concernant les règles du jeu fixées par sayed Nasrallah dans son dernier discours.

Dans ce contexte, des fuites d'informations affirment que des attachés militaires de plusieurs ambassades à Beyrouth ont transmis des clarifications concernant le raid israélien. Ils auraient dit que le commandement israélien n'avait pas de renseignements sur l'identité du groupe ciblé, surtout de celle du général iranien, le martyr Mohammad Ali Dadi et qu'il n'était concerné par aucune escalade sur les fronts, libanais ou syrien.

Evidemment ces messages sont un moyen de comprendre l'orientation de la résistance et de savoir le degré de l'escalade dans la riposte prévue.

Est-ce désormais le rôle d'«Israël» de tenter de renverser le régime syrien ?

Le commandement de la résistance examine aussi une autre éventualité : les Israéliens auraient été au courant de l'identité du groupe ciblé, des noms de ses membres aussi. Cette éventualité, en dépit de l'insistance israélienne à la nier, suite aux fuites selon lesquelles le général iranien n'était pas une cible et qu'«Israël» aurait cru avoir agressé des miliciens ordinaires, le commandement de la résistance traite sérieusement la possibilité opposée, vu son importance comme indice ayant des répercussions périlleuses.

Plancher sur toutes ces possibilités ne signifie point qu'«Israël» n'a pas commis une idiotie pour laquelle il doit être puni.

En tout cas, l'agression a eu lieu et fait des martyrs dont le sang sera une damnation qui poursuivra l'ennemi et ses leaders.

Cependant, l'analyse de toutes les éventualités a pour but de tirer les leçons et de parvenir à des résultats nécessaires pour l'action militaire et sécuritaire de la résistance. Et sur ce, sera bâtie la riposte, son moment et son lieu.

Toutefois, toutes les analyses sur l'agression de Quneitra , ne se limitent pas aux messages relatifs à la guerre des règles, échangées entre la Résistance et l'ennemi. En effet, il est possible que le raid ayant visé des résistants sur le territoire syrien, soit lié à la guerre déchainée contre la Syrie par des forces régionales takfiristes, dans une tentative d'ouvrir le front à partir de la Syrie. Ce front serait alors une opportunité pour «Israël» pour s'ingérer directement dans la guerre imposée à la Syrie, en une coordination flagrante avec ces forces visant à renverser le président Bachar Assad, sous le slogan de la lutte contre la coalition syro-iranienne en Syrie, à proximité des territoires occupés. De ce fait, l'on peut interpréter la dernière offensive comme une tentative d'entrainer une riposte dure de la part de la Résistance, à partir notamment de la frontière syrienne. Et selon cette analyse, le cerveau israélien aurait limité à la résistance le lieu géographique de la riposte et serait prêt à exploiter cette dernière.

Bref, tous savent désormais que la Résistance ripostera ; mais nul ne possède d'informations sur la nature et le moment. Dieu et les grands leaders de la Résistance le savent exclusivement.
Loin des outils d'intimidation dans les rangs de certains Libanais, politiciens et journalistes, le journaliste israélien à Maariv, Youssi Milman, a résumé en quelques mots, le raisonnement israélien collectif, suite à la bêtise de Quneitra .

«Nous espérons que celui qui a pris la décision de cette opération ne la regrettera pas plus tard, et qu'il n'a pas violé les règles du jeu par une aventure qui pourrait provoquer un grand incendie à la frontière du nord», a écrit l'analyste israélien.

Source : Al-Ahednews

 

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