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Lorsque toutes les options contre l’Iran sont vouées à l’échec

Lorsque toutes les options contre l’Iran sont vouées à l’échec
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Chaque fois qu'on quitte l'Iran pour un certain temps et qu'on y retourne ensuite, on constate dans ce pays, de différentes sortes de mutations, sur le plan économique, politique ou socio-culturel.

Ces changements ne reflètent point les discours prononcés sur les tribunes politiques ou via les médias occidentaux, arabes ou régionaux. Ils confirment plutôt une importante vérité : toute lecture de la réalité iranienne, basée sur la propagande de l'étranger, ne sera jamais exacte ou réelle, si elle ne prend pas en compte la nature et les significations du mouvement de la rue iranienne.

Il y a un an, lorsque l'Union Européenne a décidé d'imposer des sanctions économiques contreLorsque toutes les options contre l’Iran sont vouées à l’échec l'Iran, en arrêtant l'importation du pétrole iranien, la monnaie iranienne a été affectée. Les milieux politiques et populaires ont ressenti une grande inquiétude, sachant que l'affaire de l'embargo et des sanctions, ainsi que les pressions occidentales, n'étaient pas nouvelles pour Téhéran. Ce pays les avait affrontées, depuis les premiers jours de la victoire de la Révolution islamique en 1979. Il a cumulé une grande expérience dans l'adaptation face à ces sanctions.

Cette fois-ci, il a été évident que l'occident, notamment les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la France, œuvrent pour contraindre l'Iran à modifier sa position à l'égard de la crise syrienne. Cette position qui a contribué, à une grande échelle, à empêcher la réussite du plan occidental et régional, qui cherche à renverser le régime du président Bachar Assad.

Pour plusieurs raisons, les mesures occidentales ont été vouées à l'échec. Parmi ces raisons, la politique de l'autosuffisance adoptée par l'Iran, le recours à plusieurs sources de revenus autre que les recettes du pétrole, la capacité de ce pays à trouver des marchés internationaux alternatifs pour vendre son pétrole, son alliance avec des alliés internationaux et régionaux, dotés d'un poids et d'une grande influence sur le parcours des faits.

L'attachement iranien à la Syrie :

En effet, Téhéran n'a pas modifié sa position vis-à-vis de Damas. Au contraire. Il a accentué cet attachement, ainsi que sa présence et son influence dans le panorama régional. Sa diplomatie dans les échanges avec les forces internationales, autour de son programme nucléaire fut une réussite à grande échelle. Elle était même singulière.

Dans les marchés iraniens, il est rare de trouver des produits importés. A partir du Chips, passant par les produits de consommation, les moyens de transport, les produits électroniques et électriques, les matériaux de construction et des meubles, arrivant aux installations de production de l'énergie électrique et des produits pétrochimiques. Toutes ces marchandises et équipements sont produits dans des usines iraniennes, par des expertises nationales.

Le quotidien économique iranien, Financial Tribune, publié en anglais, indique dans un article que les revenus de l'Iran des produits non pétroliers, ont atteint 15 milliards de dollars durant juillet dernier.
Une telle somme ne peut être prise à la légère dans toute étude objective de la réalité de l'Economie iranienne et de l'impact des sanctions sur les Iraniens.

Bien qu'il y ait quelques inquiétudes et plaintes dans la rue iranienne, et un recul dans leLorsque toutes les options contre l’Iran sont vouées à l’échec mouvement du marché, ce qui est normal dans les circonstances exceptionnelles, les aspects de la stabilité économique, le mouvement de la construction et du redressement économique, sont nettement remarqués partout dans la République islamique.

Un expert économique iranien estime que le secret derrière le succès de Téhéran de vaincre les sanctions économiques extérieures, réside dans la diversité des alternatives et des choix, dans le domaine économique, des relations étrangères ou dans les positions constantes quant aux principes à ne jamais outrepasser.

De fait, l'arrivée de cheikh Hassan Rohani à la présidence de la République lors des élections de l'été de 2013, fut un indice positif sur la possibilité de la réussite de ce pays à surmonter l'obstacle des pressions, liées peut être à la nature des discours politiques et des priorités de ce pays. Effectivement, le succès du négociateur iranien de remporter des gains dans le dossier nucléaire, a fourni une valeur ajoutée à Téhéran et lui a permis de vider les sanctions européennes de leur sens.

En plus, le maintien du président Bachar Assad au pouvoir et sa victoire pour un nouveau mandat présidentiel de sept ans, ainsi que l'échec du plan de «Daech» de contrôler l'Irak, les victoires remportées par les Houthies au Yémen, le revers essuyé par l'entité sioniste dans sa guerre contre la bande de Gaza, la consistance de l'axe russo-irano-sinno-syro-irakien face à l'axe formé par les Etats-Unis, l'Angleterre, l'Arabie, la Turquie et le Qatar, ainsi que le rôle éminent du Hezbollah dans l'équation du conflit avec l'entité sioniste, tous ces facteurs ont consolidé le rôle et l'influence de Téhéran sur la scène régionale et internationale.

Les signes émis par l'administration américaine envers Téhéran, ainsi que les signes saoudiens et le souci d'autres parties telles la Turquie, le Qatar et les Emirats de ne pas exacerber les tensions avec l'Iran, ont mis en valeur la modération, la pondération, et la sagesse de ce pays et l'échec de toutes les mesures et choix visant à l'isoler ou à le marginaliser.

Téhéran n'a guère changé ses politiques suite au départ de l'ancien président Mahmoud Ahmadinejad et l'avènement de cheikh Hassan Rohani. La République islamique n'a point fait de concessions sur ses constantes. C'est ce qu'a affirmé l'Ayatollah Ali Khamenei à plusieurs reprises, tout comme d'autres leaders politiques et religieux de Téhéran de Qom. Ce qui a plutôt changé, ce sont les méthodes adoptées face aux problèmes et crises ainsi que les procédés dans la gestion des dossiers. Ni plus, ni moins.

Le recours des forces occidentales aux mêmes options contre Téhéran, relèverait de la niaiserie, surtout si ces forces prévoyaient des résultats différents de ceux du passé. De fait, les sanctions économiques n'ont pas renversé le régime. Elles n'ont pas de même provoqué une révolution. Elles ont plutôt contribué à assurer des alternatives efficaces. Les contestations qui ont accompagné la présidentielle de 2009, ont aussi échoué à renverser le régime. Elles ont par contre révélé au public les méthodes des ennemis et la stérilité de leurs plans.

L'Iran semble à l'heure actuelle plus puissante que ce que le suppose l'étranger, au moment où ses ennemis et adversaires sont en pleine confusion, empêtrés dans les discussions autour des mesures à prendre ou pas, contre ce pays.

S'il est question d'une guerre froide, elle n'est pas encore tranchée. Mais Téhéran y triomphe. Et s'il s'agit des guerres chaudes ici ou ailleurs, les données et les résultats confirment aussi que Téhéran n'a pas été vaincu dans aucun de ces affrontements, pour l'instant.

Source : Al-Ahednews

 

 

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