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Les bombes à fragmentation: le crime israélien perpétuel

Les bombes à fragmentation: le crime israélien perpétuel
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Huit ans sont passés depuis l’offensive sioniste contre le Liban en juillet 2006. «Israël» exerce toujours le meurtre masqué contre les Libanais. La catastrophe provoquée par l’armée israélienne, par le lancement de plus d’un million de bombes à fragmentation avant la fin de l’offensive, a fauché des dizaines de martyrs et de blessés jusqu’à l’heure actuelle. «Israël» n’a pas été assez satisfait par les crimes et massacres commis  durant les 33 jours. Il a voulu poursuivre ses forfaits pour plusieurs années par le lancement de ces bombes. Qui demandera des comptes aux responsables sionistes pour leurs crimes?

Les bombes à fragmentation, des armes létales

Les bombes à fragmentation, interdites par le droit international, sont des armes létales, utilisées dans des offensives contre des objectifs comme les blindés ou les individus. Ces petites bombes peuvent couvrir une large superficie mais ne peuvent être larguéesLes bombes à fragmentation: le crime israélien perpétuel
contre des objectifs   précis. Elles constituent des mines qui pourraient exploser des années plus tard et provoquer des dégâts  et des victimes  dans l’entourage.

L’article 2 du traité  sur l’interdiction des  sous-munitions, signé le 3 décembre 2008 à Oslo et refusé par «Israël» et les Etats-Unis, définie ces bombes comme étant des munitions traditionnelles, fabriquées pour lancer des explosifs pesant moins de 20kg.

Le professeur de droit international, Khalil Hussein, a indiqué à Al-Ahednews, que ces bombes se transforment en mines terrestres et constituent des menaces fatales contre les individus, une longue période suite à la fin du conflit. Selon ses propos, l’utilisation  de tels arsenaux contredit le droit international puisqu’ils provoquent le meurtre après les hostilités et constituent une occupation masquée.

M. Hussein rappelle que les Etats-Unis et «Israël» ont utilisé ces armes à grande échelle, notamment à Gaza et au Liban qui souffrent toujours de ce fléau.

Selon le rapport de Human Rights Watch, publié en 2008, l’armée  israélienne  est la première partie à avoir utilisé ces armes depuis la guerre du Golfe en 1991 et ce, plus que fut le cas à Kossovo, en 1999, en Afghanistan entre 2001 et 2002, et en Irak en 2003. L’objectif en est de nuire au maximum aux civils.

Si le droit international le prohibait, qui demandera des comptes à «Israël» pour avoir utilisé ces bombes?

De ce qui précède il est évident que ces bombes sont prohibées par la loi internationale, puisqu’elles ne distinguent pas entre les objectifs civils et militaires. Plusieurs conférences internationales ont appelé à l’interdire, notamment la conférence internationale tenue à Dublin le 28 mai 2008 qui a pavé la voie au traité sur l’interdiction des bombes à fragmentation. Le premier article de ce traité a interdit laLes bombes à fragmentation: le crime israélien perpétuel
production, le stockage et l’utilisation de ce genre de munition quelle que soit la circonstance, y compris les conflits internationaux.

Selon l’article 3 de ce traité, tous les pays sont appelés à détruire  leurs stocks de munitions à fragmentation dans les plus proches délais, de manière à ne pas dépasser les huit ans à partir de la mise en œuvre de cet accord. Alors que l’article 4 de ce traité indique que les pays membres, doivent déminer  les zones contaminées par ce genre de munitions le plus tôt possible et ce dans dix ans à partir de la mise en œuvre de l’accord.

En plus, l’article 4 impose aux pays membres ayant utilisé les bombes à fragmentation  dans le passé sur le territoire d’autres pays, d’assurer les aides nécessaires  dans le déminage et la destruction de ces bombes et d’avancer les informations techniques autour des régions visées par le pilonnage.

Mais «Israël», qui a utilisé ce type d’armes a toujours refusé de donner au Liban la carte du déploiement de ces bombes, ce qui a eu des effets néfastes sur les Libanais dans les régions du Liban sud.

A partir de ces faits, il fallait poursuivre en justice, auprès des instances internationales, les responsables sionistes qui ont ordonné et lancé ce genre de bombes. Selon Dr Khalil Hussein, l’utilisation de ces bombes constitue un crime de guerre, voire un génocide pénalisé par la cour pénale internationale.

Mais malheureusement, l’entité sioniste n’a point été poursuivie en justice pour les crimes commis contre le Liban. Aucun responsable sioniste n’a été interpelé devant les cours internationales. La communauté  internationale n’a jamais agi devant ces réalités, au moment où des centaines de Libanais sont exposés aux périls en raison de ces bombes, et ce huit ans à la fin de la guerre de juillet 2006.

Source: Al-Ahednews

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