Les Israéliens ne seront pas d’origine sémite... mais des Khazars
Un généticien israélien à l’université de Johns Hopkins aux États-Unis a trouvé une réponse à l'une des questions les plus controversées de l'histoire: l'origine du peuple juif, rapporte le quotidien israélien Haaretz.
Le professeur Aran al-Hayak qui habite à Baltimore aux États-Unis, a affirmé que sa recherche présente pour la première fois une théorie complète, qui explique toutes les théories contradictoires déjà élaborées à cet égard. Selon la sienne, les Juifs européens qui vivent actuellement en Palestine occupée par "Israël" et dans d'autres pays seront les petits-fils des Khazars, un peuple originaire de la région du nord-Caucase qui a été converti au VIIIe siècle au judaïsme et aurait migré plus tard vers ce qui est aujourd'hui l'Europe de l'est.
La théorie de M. Hayak renforce le scepticisme que certains historiens ont déjà affiché face à l'histoire relatée aujourd'hui par le sionisme, selon laquelle les juifs sionistes seraient les descendants des anciens habitants du "royaume de Juda". La nouvelle recherche affirme que les juifs sont la progéniture de diverses races de peuples, ayant vécu dans des différentes régions de la Méditerranée, et s’étant converties au Judaïsme plus tard. Ainsi, l’exil du peuple juif du "royaume de Juda" et son droit au retour à la "terre promise" de la Palestine ne serait que l'une des plus fantastiques des fabrications de l'histoire. Cette théorie affirme que le peuple juif européen n’est pas la descendance d’une race pure, et n’entretient aucun lien sanguin, ni lien familial non plus avec les autres juifs vivant dans les différentes parties du monde.
Ce n'est pas la première fois où les recherches fondées sur des données scientifiques énoncent cette hypothèse. Dans son livre "La Treizième Tribu : l'Empire khazar et son héritage", publié en 1976, Arthur Koestler défend la thèse selon laquelle les Juifs européens et leurs descendants, c'est-à-dire les Ashkénazes, ne descendent pas des anciens Israélites, mais principalement des Khazars. "J'ai rassemblé les preuves historiques qui indiquent que la grande majorité des Juifs de l'Est – et donc des Juifs du monde – est d'origine turco-khazar, plutôt que sémitique", explique M. Koestler, qui assure une judaïsation quasi complète des Khazars. De même, le plus grand historien des origines et de l'histoire des "Juifs" d'Europe orientale, le professeur Heinrich Graetz , lui-même "juif" avait publié en 1853 un livre, "Histoire des Juifs", qui énonce cette théorie. En 2008, Shlomo Sand reprend et développe une thèse proche, dans son livre "comment le peuple juif fut inventé".
Source: médias, traduit et édité par moqawama.org
Le professeur Aran al-Hayak qui habite à Baltimore aux États-Unis, a affirmé que sa recherche présente pour la première fois une théorie complète, qui explique toutes les théories contradictoires déjà élaborées à cet égard. Selon la sienne, les Juifs européens qui vivent actuellement en Palestine occupée par "Israël" et dans d'autres pays seront les petits-fils des Khazars, un peuple originaire de la région du nord-Caucase qui a été converti au VIIIe siècle au judaïsme et aurait migré plus tard vers ce qui est aujourd'hui l'Europe de l'est.
La théorie de M. Hayak renforce le scepticisme que certains historiens ont déjà affiché face à l'histoire relatée aujourd'hui par le sionisme, selon laquelle les juifs sionistes seraient les descendants des anciens habitants du "royaume de Juda". La nouvelle recherche affirme que les juifs sont la progéniture de diverses races de peuples, ayant vécu dans des différentes régions de la Méditerranée, et s’étant converties au Judaïsme plus tard. Ainsi, l’exil du peuple juif du "royaume de Juda" et son droit au retour à la "terre promise" de la Palestine ne serait que l'une des plus fantastiques des fabrications de l'histoire. Cette théorie affirme que le peuple juif européen n’est pas la descendance d’une race pure, et n’entretient aucun lien sanguin, ni lien familial non plus avec les autres juifs vivant dans les différentes parties du monde.
Ce n'est pas la première fois où les recherches fondées sur des données scientifiques énoncent cette hypothèse. Dans son livre "La Treizième Tribu : l'Empire khazar et son héritage", publié en 1976, Arthur Koestler défend la thèse selon laquelle les Juifs européens et leurs descendants, c'est-à-dire les Ashkénazes, ne descendent pas des anciens Israélites, mais principalement des Khazars. "J'ai rassemblé les preuves historiques qui indiquent que la grande majorité des Juifs de l'Est – et donc des Juifs du monde – est d'origine turco-khazar, plutôt que sémitique", explique M. Koestler, qui assure une judaïsation quasi complète des Khazars. De même, le plus grand historien des origines et de l'histoire des "Juifs" d'Europe orientale, le professeur Heinrich Graetz , lui-même "juif" avait publié en 1853 un livre, "Histoire des Juifs", qui énonce cette théorie. En 2008, Shlomo Sand reprend et développe une thèse proche, dans son livre "comment le peuple juif fut inventé".
Source: médias, traduit et édité par moqawama.org