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Agression «israélienne» au Liban: Raid aérien sur la banlieue sud de Beyrouth, une première depuis de le cessez-le-feu

Agression «israélienne» au Liban: Raid aérien sur la banlieue sud de Beyrouth, une première depuis de le cessez-le-feu
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Par AlAhed

Après avoir lancé trois frappes «d'avertissement», l'armée d’occupation «israélienne» a mené ce vendredi 28 mars un raid aérien sur la banlieue sud de Beyrouth, une première depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 27 novembre 2024.

L’aviation «israélienne» a bombardé un bâtiment de Hadath, dans la banlieue sud de Beyrouth, qui avait été appelé à évacuer plus d'une heure plus tôt.

La détonation a été entendue dans plusieurs quartiers de Beyrouth et des environs et une épaisse fumée noire s'élevait au-dessus du lieu ciblé.

Des drones «israéliens» survolaient simultanément la banlieue sud de Beyrouth et ses environs.

«Au moins une personne a été grièvement blessée dans la frappe sur Hadath et se trouve en route pour l'hôpital Sainte Thérèse», situé à moins d'un kilomètre du lieu du raid, selon le directeur de l'établissement, Elie Hachem, cité par un média local.

Aoun appelle la communauté international à mettre un terme aux violations «israéliennes»

Réagissant a cette attaque, le président libanais Joseph Aoun a informé les président français, Emmanuel Macron, chypriote, Nikos Christodoulidès, et grec, Kyriakos Mitsotakis, lors d'une réunion à Paris, que la frappe «israélienne» sur Hadath entre dans le cadre des «violations continues de la trêve par Israël».

«La communauté internationale doit mettre fin à ces attaques et forcer Israël à respecter l'accord comme le Liban s'y est engagé», a ajouté M. Aoun, selon le compte X de la présidence.

Panique aux établissements scolaires

Depuis la publication de la menace d’attaque «israélienne», plusieurs scènes de panique ont été observées dans les alentours de la zone à Hadath, notamment à la sortie du lycée des arts et de l’école Saint Georges, alors que des centaines d’élèves étaient en train de quitter à la hâte ces deux établissements scolaires situés à quelques dizaines de mètres du lieu en question.

Des roquettes ont été lancées depuis le sud du Liban en direction du nord des territoires palestiniens occupés par «Israël» dans la matinée. L’ennemi «israélien» prenait cet incident comme prétexte pour poursuivre son agression contre le Liban.

Le Hezbollah libanais a assuré qu’il n’était pas à l’origine de ces tirs, confirmant le respect par le parti de l’accord de cessez-le-feu.

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