Guerre à Gaza: «Israël» doit être contraint d’appliquer l’accord de cessez-le-feu, dit le Hamas

Par AlAhed avec AFP
Après des raids aériens «israéliens» massifs contre la bande de Gaza, le mouvement de résistance palestinien Hamas a demandé qu’«Israël» soit contraint à appliquer l’accord de trêve, affirmant ne pas avoir fermé la porte des négociations pour un cessez-le-feu définitif.
«Le Hamas n’a pas refermé la porte des négociations, mais nous insistons sur le fait qu’il n’y a aucun besoin de nouveaux accords, puisque nous bénéficions déjà d’un accord signé par toutes les parties», a déclaré Taher al-Nounou, un responsable du Hamas, joint par téléphone à partir du Caire.
L’accord de cessez-le-feu négocié par le Qatar, les États-Unis et l’Égypte est entré en vigueur le 19 janvier entre le Hamas et «Israël» après plus de 15 mois de guerre génocidaire à Gaza.
Selon l’accord, la deuxième phase de la trêve aurait dû débuter début mars.
L’accord en question stipulait que les forces armées «israéliennes» devaient se retirer de la bande de Gaza, et qu’un cessez-le-feu plus durable devait entrer en vigueur lors d’une deuxième phase des négociations. Une nouvelle phase que l’entité «israélienne» a délibérément refusé d’entamer.
«Nous n’avons pas de conditions préalables mais nous exigeons l’entité d’occupation soit contrainte à cesser immédiatement son agression et sa guerre d’extermination et à commencer la seconde phase des négociations» prévues par l’accord de trêve, a-t-il ajouté.
Le responsable du Hamas a appelé la communauté internationale à «prendre des mesures urgentes» pour mettre fin à la guerre, tout en accusant «Israël» de «violer l’accord de cessez-le-feu qu’il a signé».
Le mardi 18 mars, l’entité «israélienne» a mené une série de raids aériens d’une violence sans précèdent, marquant l’une des escalades les plus meurtrières depuis le déclenchement de la guerre génocidaire dans la bande de Gaza en octobre 2023.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, les bombardements de mardi ont généré un bilan humain de plus de 400 martyrs, marquant ainsi l’une des journées les plus sanglantes à Gaza depuis le déclenchement de la guerre «israélienne».
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