Gaza: Au moins 13 martyrs et des dizaines de blessés dans de nouveaux raids «israéliens»

Par AlAhed avec agences
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé mercredi matin la mort en martyre de 13 personnes et des dizaines de blessés dans de nouvelles frappes «israéliennes» sur le territoire depuis minuit.
«Israël a mené plusieurs frappes aériennes [...] qui ont entraîné la mort de 13 personnes et fait des dizaines de blessés, y compris des femmes et des enfants, à Khan Younès [sud, NDLR] et Gaza-ville», a déclaré à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de ce service de premiers secours
Les forces «israéliennes» ont bombardé une maison dans le quartier d’al-Sabra, au sud de la ville de Gaza. Parallèlement, l’aviation de guerre sioniste a bombardé une tente et lancé des raids sur le quartier d’al-Tuffah, à Gaza. Les troupes «israéliennes» ont également bombardé 4 tentes dans les zones d’Al-Mawassi et d’Al-Muharrarat, dans le sud de la bande de Gaza.
Parmi les martyrs de Khan Younis se trouvaient un enfant et une femme enceinte que d’autres ont été blessés, après que des avions sionistes ont bombardé une tente abritant des personnes déplacées à l’ouest de la ville.
Des avions «israéliens» ont bombardé également une maison à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.
En outre, l’artillerie «israélienne» a bombardé une tour résidentielle, dans le camp d’Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza. Elle a également bombardé des quartiers résidentiels de Rafah. Des avions de guerre sionistes ont largué des tracts appelant les habitants d’Abasan al-Kabira et de Khuza’a, à l’est de Khan Younis, et de Beit Hanoun, au nord de Gaza, à évacuer.
Mardi 18 mars, «Israël» a rompu la trêve convenue le 19 janvier dernier avec le Hamas en lançant des raids d’une ampleur et d’une violence sans précédent, faisant plus de 400 martyrs, indique le ministère palestinien de la Santé à Gaza.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit «indigné par les frappes aériennes israéliennes à Gaza», rejoignant une vague de condamnations internationales suscitées par l’assassinat mardi de plus de 400 Palestiniens, dont de nombreux enfants et femmes.
Le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu a menacé que le nouveau bombardement n'était «qu'un début» et que toutes les négociations pour le cessez-le-feu à Gaza, se dérouleraient désormais «sous le feu». «Israël» viole ainsi les termes de l’accord de cessez-le-feu convenu avec le Hamas, cherchant ainsi la libération des captifs sans contrepartie.
C’est dans ce contexte que Ben-Gvir, ancien «ministre de la Sécurité nationale» qui avait suspendu sa participation au «gouvernement» en janvier pour protester contre tout accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers à Gaza avec le groupe de résistance palestinien Hamas a annoncé son retour.
Pendant ce temps, les Palestiniens de Gaza, désemparés, quittent à nouveau leurs abris après qu'«Israël» a émis de nouveaux ordres de déplacement forcé.
Selon un dernier bilan du bureau des médias du gouvernement palestinien à Gaza, plus de 61 700 Palestiniens sont morts depuis le déclenchement de la guerre «israélienne».
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