Gaza: La pénurie aiguë d’eau potable touche 90 % de la population, selon l’UNICEF

Par AlAhed avec sites web
L’UNICEF a averti que la pénurie d’eau dans la bande de Gaza a atteint des niveaux critiques, avec seulement un habitant sur dix ayant actuellement accès à de l’eau potable.
La responsable de l’UNICEF à Gaza, Rosalía Polin, a déclaré sur le site de l’organisation que 600 000 personnes avaient récupéré l’accès à l’eau potable en novembre 2024, mais cet accès leur a de nouveau été coupé.
Les agences des Nations unies estiment qu’environ 1,8 million de personnes, dont plus de la moitié sont des enfants, ont un besoin urgent d’eau, de services d’assainissement et d’aide sanitaire. Elles ont précisé que la situation s’est aggravée après la coupure de l’approvisionnement en électricité dans la région, ce qui a entravé les processus essentiels de dessalement de l’eau.
Plus tôt, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, Francesca Albanese, a dénoncé la coupure des approvisionnements en électricité par les autorités «israéliennes».
«Alerte génocide ! La coupure par Israël de l’électricité à Gaza signifie l’arrêt des stations de dessalement, et donc la non-disponibilité d’eau potable», a-t-elle indiqué dans un tweet sur X.
Le 2 mars 2025, des médias «israéliens» ont rapporté que les autorités israéliennes comptaient commencer une offensive contre Gaza dans la semaine suivante, incluant la coupure de l’électricité et de l’eau, des assassinats ciblés, le déplacement forcé des Palestiniens du nord vers le sud de Gaza et la reprise de la guerre.
Dimanche dernier, les autorités «israéliennes» ont suspendu l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza, alors que des avertissements locaux et des ONG redoutent un retour de la famine pour les Palestiniens.
Au début du mois de mars, la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza s’est officiellement terminée, après 42 jours, sans que l’«Israël» n’accepte de passer à la deuxième phase et de mettre fin à la guerre.
Le «Premier ministre israélien», Benjamin Netanyahu, souhaite prolonger la première phase de l’accord d’échange pour libérer un plus grand nombre de captifs «israéliens» à Gaza, sans offrir de compensation ou de poursuivre les engagements militaires et humanitaires définis dans l’accord jusqu’ici, afin de satisfaire les extrémistes de son gouvernement.
Cependant, le mouvement Hamas rejette cette position et demande qu’«Israël» respecte les termes de l’accord de cessez-le-feu, appelant les médiateurs à entamer immédiatement les négociations pour la deuxième phase, qui inclurait le retrait «israélien» du secteur et l’arrêt complet des hostilités.
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