noscript

Please Wait...

ramadan 2025

Nucléaire: L’Iran réitère son refus de négocier avec les États-Unis «sous la pression et l’intimidation»

Nucléaire: L’Iran réitère son refus de négocier avec les États-Unis «sous la pression et l’intimidation»
folder_openIran access_timedepuis un jour
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec agences

L’Iran a répété lundi le 10 mars qu’il ne négociera pas «sous la pression et l’intimidation» sur son programme nucléaire.

«Nous ne négocierons PAS sous la pression et l'intimidation. Nous n’envisagerons même pas de négocier, quel que soit le sujet», a écrit le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, sur son compte X.

«La négociation est différente de l’intimidation et de l’imposition de diktats», a-t-il indiqué.

Le chef de la diplomatie iranienne a réaffirmé le caractère pacifique du programme nucléaire iranien, soulignant qu’il n’existe fondamentalement aucune «militarisation potentielle» à ce sujet.

Samedi le 8 mars, le Leader de la Révolution islamique, l’imam sayyed Ali Khamenei, avait déjà fustigé une politique «d’intimidation», alors que le président américain Donald Trump avait brandi la menace d’une intervention militaire.

Dans son message, M. Araghchi a indiqué que des consultations entre l’Iran et la troïka européenne – la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne – et séparément avec la Russie et la Chine sont en cours «sur un pied d’égalité et dans le respect mutuel».

«L’objectif est d’explorer les moyens de renforcer la confiance et la transparence sur notre programme d’énergie nucléaire en échange de la levée des sanctions illégales», a expliqué le haut diplomate iranien.

«Quand les États-Unis respectaient l’Iran dans leur discours, l'Iran les respectait également, mais quand ils adoptaient une posture menaçante à son encontre, l'Iran les confrontait pour sa part», a rappelé M. Araghchi avant de marteler: «Chaque action entraîne une réaction».

L’Iran et la troïka européenne mènent des négociations intermittentes depuis 2021, trois ans après que les États-Unis se sont retirés de l’accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom du Plan global d’action commun (PGAC), pour réimposer des sanctions sévères à l’Iran.

La troïka européenne n’a pas par la suite réussi à tenir sa promesse de ramener Washington dans l’accord.

Téhéran a commencé à réduire ses engagements dans le cadre du PGAC dans une série de mesures annoncées à l'avance et claires après avoir constaté l'échec des autres parties à garantir ses intérêts dans le cadre de l'accord.

Comments

//