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Gaza: «Israël» a tué 145 Palestiniens depuis le cessez-le-feu

Gaza: «Israël» a tué 145 Palestiniens depuis le cessez-le-feu
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Par AlAhed avec agences

«Israël» a tué 145 Palestiniens, soit environ 7 personnes tous les deux jours depuis le cessez-le-feu du 19 janvier 2025, tout en utilisant le siège et la famine comme moyens de « meurtre lent » dans le cadre de son crime de génocide dans la bande de Gaza, a rapporté mardi 11 mars le médiateur Euro-Med pour les droits de l’Homme.

«Israël a tué 145 Palestiniens à un rythme de 3,4 par jour et blessé 605 autres, soit 14,4 par jour, ce qui démontre la poursuite systématique des attaques contre les Palestiniens de Gaza, sans justification militaire, malgré l’arrêt des combats», précise l’Euro-Med.

Dans un communiqué, le médiateur précise que son équipe sur le terrain a documenté la poursuite des crimes de l’armée d’occupation «israélienne», que ce soit par des tirs de snipers, des drones «Quadcopters» ou des frappes de drones, visant principalement les Palestiniens lorsqu’ils tentaient de vérifier leurs maisons près de la zone tampon imposée le long des frontières nord et est de Gaza.

«Israël ne se contentait pas de tuer massivement et de détruire une grande partie de Gaza au cours de ces 15 mois, mais poursuivait sa politique de génocide en imposant des conditions de vie de plus en plus meurtrières qui conduisent à un meurtre progressif et lent. Cela inclut un siège illégal qui étouffe Gaza en empêchant l’entrée d’aide humanitaire et de biens essentiels, tout en empêchant la reconstruction des infrastructures et des services vitaux pour la survie de la population, en l’absence de toute intervention internationale efficace», ajoute-t-il.

Il a averti d’une catastrophe humanitaire imminente avec la poursuite du siège, car les marchés commencent à manquer de biens et d’aide, et de nombreux centres d’assistance ont cessé leurs activités, en raison de la fermeture continue des points de passage depuis le 2 mars 2025. Cela aggrave les souffrances des civils et les pousse vers une famine inévitable.

Le médiateur a insisté sur le fait que la famine n’est pas le seul danger qui devrait alerter la communauté internationale. Il a souligné que la privation de nourriture, en particulier pour les enfants, conduit à une malnutrition aiguë, causant des dommages irréversibles à la santé, des handicaps physiques et mentaux permanents. Il a noté que le manque de nutrition pendant les phases critiques de croissance affaiblit le système immunitaire, augmente les taux de maladies mortelles et retarde le développement cognitif et moteur, laissant des séquelles durables, même si la situation s’améliore plus tard.

Il a expliqué qu’«Israël» ne se contente pas d’utiliser l’aide comme un moyen de pression pour réaliser des gains politiques ou militaires, mais qu’elle mène délibérément une politique systématique de famine, cherchant à créer des conditions de vie mortelles rendant impossible la survie des habitants de Gaza.

Il a conclu que cette politique «israélienne» confirme le crime de génocide, conformément à la Convention de 1948 sur la prévention et la répression du crime de génocide, qui interdit l’imposition de conditions de vie menant à la destruction partielle ou totale d’un groupe. Il a averti que la communauté internationale ne pouvait continuer à fermer les yeux sur le siège illégal imposé à Gaza, qui constitue l’un des principaux outils de génocide.

Il a également appelé la communauté internationale à imposer des sanctions économiques, diplomatiques et militaires à «Israël» pour ses violations systématiques et graves du droit international, y compris l’interdiction d’exporter des armes vers «Israël», d’acheter des armes «israéliennes», de collaborer militairement avec «Israël», et le gel des avoirs financiers des responsables israéliens impliqués dans les crimes contre les Palestiniens. Il a également appelé à la suspension des avantages commerciaux et des accords bilatéraux offrant à «Israël» des avantages économiques, afin d’exercer une pression supplémentaire pour mettre fin à ses crimes contre les Palestiniens.

Enfin, il a appelé la Cour pénale internationale à accélérer ses enquêtes et à émettre des mandats d’arrêt contre les responsables israéliens impliqués dans les crimes internationaux commis à Gaza, rappelant aux États membres du Statut de Rome leurs obligations légales de coopérer pleinement avec la Cour et de garantir l’exécution des mandats d’arrêt émis contre les responsables «israéliens» afin d’empêcher leur impunité.

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