Le Hamas condamne l’escalade militaire ’israélienne’ en Cisjordanie

Par AlAhed avec sites web

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a dénoncé la décision d'"Israël" d'étendre son offensive militaire d'envergure contre le nord de la Cisjordanie, indiquant que cette escalade mettait au grand jour les intentions dangereuses de l'occupation de poursuivre sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien.

L'armée d'occupation israélienne a déployé, ce dimanche 23 février, ses chars dans le nord de la Cisjordanie pour la première fois depuis 2002, dans un contexte d'escalade militaire dans le territoire occupé.

Le Hamas a déclaré dans un communiqué que « face à la décision de l'entité sioniste d'intensifier ses actes d'agression contre la Cisjordanie et ses campagnes de déplacement forcé, affectant plus de 40 000 Palestiniens dans les camps de réfugiés de Jénine, Tulkarem, Nour Shams et al-Far'a, toutes les composantes de la société palestinienne et les factions de résistance doivent former un front unifié pour contrer de tels crimes brutaux. »

Le mouvement de résistance basé à Gaza a souligné que « les propos du ministre israélien de la Guerre, Israël Katz, concernant le maintien des forces de l'entité dans les camps du nord de la Cisjordanie pendant un an et l’interdiction pour les habitants de retourner chez eux ne sont que de pures illusions qui ne se réaliseront jamais ».

Le Hamas a par la suite appelé les Palestiniens de Cisjordanie à accroître leur résistance et à mettre fin aux crimes israéliens.

Un communiqué de l'armée d'occupation déclare que les troupes de la brigade d'infanterie "Nahal" et de l'unité de commando "Duvdevan" ont lancé des incursions contre plusieurs villages près de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie.

La chaîne publique "KAN" a rapporté que le déploiement de chars faisait partie de « préparatifs plus larges pour une expansion des offensives dans le nord de la Cisjordanie ».

Depuis janvier, l'armée d'occupation mène des raids militaires contre le nord de la Cisjordanie, tuant au moins 60 personnes et le déplacement forcé de milliers d'autres.