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Deux autres prisonniers palestiniens de Gaza décèdent dans les prisons «israéliennes»

Deux autres prisonniers palestiniens de Gaza décèdent dans les prisons «israéliennes»
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Par AlAhed avec agences

Deux nouveaux prisonniers palestiniens originaires de Gaza ont trouvé la mort dans les prisons «israéliennes», ont révélé mercredi 29 janvier des organisations de défense des droits des détenus.

L'armée d’occupation «israélienne» a confirmé le décès de Mohammed Al-Asali, 35 ans, et d'Ibrahim Ashour, 25 ans, en détention, selon un communiqué conjoint de la Commission des Affaires des Détenus, de la Société des Prisonniers Palestiniens et de l’Association Addameer de soutien aux prisonniers et de défense des droits de l'Homme.

D'après ce communiqué, Mohammed Al-Asali est décédé en prison le 17 mai 2024, tandis qu'Ibrahim Ashour a rendu son dernier souffle le 23 juin 2024.

Al-Asali avait été arrêté par les forces «israéliennes» en mars à l'hôpital Al-Shifa, à Gaza-ville, tandis qu'Ashour avait été interpellé le 14 février au sein de l’hôpital Nasser, dans la ville de Khan Younes, au sud de la bande de Gaza.

«La mort de ces deux détenus s’ajoute à un nouveau crime dans le registre du système de brutalité israélien, qui a atteint son paroxysme depuis le début de la guerre d'extermination à Gaza», ont dénoncé les organisations de défense des droits.

«L’occupation israélienne ne se contente pas de tuer les détenus, elle manipule également de manière délibérée les informations concernant leur sort», ont-elles ajouté.

Selon des chiffres palestiniens, au moins 58 prisonniers sont morts en détention «israélienne» depuis le 7 octobre 2023, dont 37 originaires de Gaza.

Des milliers de Palestiniens auraient été arrêtés par l'armée d’occupation «israélienne» à Gaza depuis le début de la guerre génocidaire menée contre l'enclave.

Les organisations de défense des droits de l’Homme mettent en garde contre de nouvelles pertes en détention, dénonçant des actes de torture systématique, de privation alimentaire, de négligence médicale, d’agressions physiques et de violences sexuelles infligées aux prisonniers.

Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur à Gaza le 19 janvier, mettant un terme à la guerre génocidaire d’«Israël» qui a coûté la vie à plus de 47 300 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, et fait plus de 111 400 blessés depuis le 7 octobre 2023.

L’offensive «israélienne» a également laissé plus de 11 000 personnes portées disparues, entraînant une destruction massive et une crise humanitaire sans précédent, qui a causé la mort de nombreux enfants et personnes âgées dans l’une des pires catastrophes humanitaires mondiales.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le «Premier ministre israélien» Benyamin Netanyahu et son ancien «ministre de Guerre» Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.

«Israël» fait également face à une accusation de génocide devant la Cour internationale de Justice pour sa guerre contre l’enclave.

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