Cessez-le-feu à Gaza: 3 captifs «israéliens» et 110 prisonniers palestiniens seront libérés jeudi

Par AlAhed avec AFP

«Israël» a annoncé mercredi que 11 captifs retenus dans la bande de Gaza seraient libérés cette semaine, dont huit jeudi et trois samedi, à la faveur du cessez-le-feu devant mettre fin à 15 mois de guerre avec le Hamas.

Le bureau du «Premier ministre» Benjamin Netanyahu a indiqué avoir reçu du Hamas la liste des huit captifs, trois «Israéliens» et cinq Thaïlandais, dont la libération est attendue jeudi, et de trois hommes, tous vivants, qui retrouveront la liberté samedi. En contrepartie, «Israël» libérera 110 prisonniers de sécurité palestiniens, dont 33 purgent des peines de prison à vie.

Peu avant, des responsables du Hamas avaient accusé «Israël» de retarder l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien, avertissant que cela pourrait compromettre les libérations de captifs.

L’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier prévoit, durant une première phase de six semaines, la libération de 33 captifs «israéliens» en échange d’environ 1.900 Palestiniens détenus par «Israël».

Sept «Israéliennes» ont déjà été libérées, contre 290 Palestiniens, mais les autorités israéliennes ont prévenu que le premier groupe comprenait huit captifs morts.

Les trois «Israéliens» devant être libérés jeudi en échange d’un grand nombre de détenus palestiniens sont deux femmes, la soldate Agam Berger, âgée de 20 ans, et Arbel Yehud, 29 ans, ainsi qu’un Germano-israélien de 80 ans, Gadi Moses, selon le bureau de Benjamin Netanyahu.

Le Jihad islamique avait diffusé lundi soir une vidéo d’Arbel Yehud. Sur ces images, la jeune femme apparaissait manifestement très éprouvée, vêtue d’un sweat-shirt à capuche bleu marine. Elle déclinait son identité, la date du samedi 25 janvier et demandait au chef du «gouvernement» et au président américain Donald Trump de tout faire pour libérer les captifs.

Le cessez-le-feu a permis un afflux de l’aide internationale dans le territoire assiégé par «Israël», où les besoins sont immenses.

Mais mercredi, un responsable du Hamas a affirmé à l’AFP qu’«Israël» tardait à fournir des autorisations pour l’entrée de l’aide, notamment «de carburant, de tentes, de caravanes, de machinerie lourde», et prévenu que de tels retards pourraient «affecter le déroulement normal de l’application de l’accord, y compris concernant les échanges des prisonniers».

L’accord de cessez-le-feu prévoyait en moyenne l’entrée de 600 camions par jour dans la bande de Gaza.