«Israël» annonce que le retrait de ses troupes du Liban «se poursuivra» au-delà des 60 jours prévus

Par AlAhed avec agences

Le retrait des troupes d’occupation «israéliennes» du Sud Liban va se poursuivre au-delà des 60 jours prévus par l’accord de cessez-le-feu qui s’achève dimanche, ont fait savoir les autorités «israéliennes» vendredi 24 janvier.

A l’issue de plusieurs semaines d’incertitudes, le «cabinet du Premier ministre israélien» a confirmé publiquement, par voie de communiqué, que «le retrait de l’armée israélienne dépendait du déploiement de l’armée libanaise dans le sud-Liban et de l’application complète et effective de l’accord, avec un retrait du Hezbollah en-deçà des rives du fleuve Litani».

Le Hezbollah a fait savoir jeudi qu’il n’accepterait pas que l’armée «israélienne» demeure dans le sud-Liban au-delà de la période de 60 jours. Le mouvement de résistance a ajouté qu’il se réserve le droit de répondre «par tous les moyens appropriés» en cas de non-respect des termes de l’accord.

Netanyahu a prétendu que «dans la mesure où le Liban n’avait pas encore totalement respecté ses obligations en vertu du cessez-le-feu, le processus de retrait progressif se poursuivra, en pleine coordination avec les États-Unis».

Le délai initial de 60 jours prend officiellement fin pour le dimanche 26 janvier prochain.

Le «Premier ministre» a ajouté que «les termes de l’accord avaient été formulés pour inclure que le processus de retrait puisse se poursuivre au-delà de cette période de 60 jours».

Cependant, le texte de l’accord stipule en substance que le processus de retrait «ne devrait pas dépasser 60 jours».

Le CNN a rapporté citant des propos attribués à un envoyé «israélien» aux États-Unis que «Tel Aviv» aurait informé l’administration de Donald Trump de son désir de maintenir ses troupes dans le territoire libanais pendant au moins 30 jours supplémentaires.

Jeudi, Michael Herzog, «ambassadeur d'Israël à Washington», avait déclaré à la «radio de l'armée israélienne» que ce délai de 60 jours prévu dans l'accord «n'est pas gravé dans le marbre».