Le Mexique, le Canada et le Groenland répondent à Trump
Par AlAhed avec sites web
Donald Trump a réaffirmé lundi 20 janvier lors de sa cérémonie d’investiture son engagement à achever la construction du mur entre les États-Unis et le Mexique. Il a également annoncé son intention d’imposer des droits de douane de 25% sur les produits en provenance du Mexique et du Canada dès le 1er février, justifiant cette mesure par le passage de personnes et de fentanyl depuis ces pays. Enfin, Trump a exprimé sa conviction que le Danemark finirait par céder le Groenland aux États-Unis, qu’il considère comme stratégique pour la sécurité internationale et coûteux pour le Danemark.
Au lendemain de ces déclarations, les pays directement concernés ont répondu au nouveau président américain.
Le Mexique appelle à garder «la tête froide»
La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a lancé un appel à garder «la tête froide» face aux premières décisions du président américain, Donald Trump, qui affectent directement son pays, l’un des premiers partenaires des États-Unis.
«Il est important d’avoir toujours la tête froide et de nous en tenir aux décrets signés, par-delà le discours», a déclaré la présidente de gauche nationaliste pendant son habituelle conférence de presse matinale. Elle a estimé que les premières mesures migratoires de Trump sont semblables à celles de son premier mandat (2017-2021).
Le Canada «ripostera» fermement si les États-Unis imposent des droits de douane
Le Canada «ripostera» fermement et rapidement si les États-Unis imposent des droits de douane de 25% le 1er février, comme l’a annoncé Donald Trump lundi après son investiture, a indiqué mardi le premier ministre, Justin Trudeau.
«Tout est sur la table et je soutiens le principe de droits de douane équivalents au dollar près», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, précisant que cela «aura un coût pour les Canadiens».
«Nous ne voulons pas être Américains»
«Nous sommes Groenlandais, nous ne voulons pas être Américains», a affirmé mardi le premier ministre du Groenland, au lendemain de l’investiture de Donald Trump, qui convoite l’immense territoire autonome danois.
«L’avenir du Groenland doit être décidé au Groenland», a répété, lors d’une conférence de presse, Múte Egede, premier ministre du Groenland, reconnaissant que la situation était «difficile».