noscript

Please Wait...

Corée du Sud: Le président Yoon suspendu refuse à nouveau d’être interrogé par les enquêteurs

Corée du Sud: Le président Yoon suspendu refuse à nouveau d’être interrogé par les enquêteurs
folder_openAsie access_time depuis 9 jours
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec AFP

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol a de nouveau refusé ce vendredi 17 janvier d'être interrogé par les enquêteurs sur sa tentative manquée d'instaurer la loi martiale.

Les enquêteurs ont demandé un nouveau mandat d’arrêt pour prolonger sa détention, quelques heures avant l’expiration du délai de 48 heures pour le maintenir en garde à vue.

L’équipe d’enquêteurs «a déposé un mandat d’arrêt contre le suspect, Yoon auprès du tribunal», a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Yoon, devenu le premier chef d'État sud-coréen en exercice à être arrêté, a plongé le pays dans une grave crise politique en déclarant la loi martiale début décembre, pour protéger le pays des «forces communistes nord-coréennes» et «éliminer les éléments hostiles à l'État».

Les enquêteurs tentent d'obtenir une prolongation de 20 jours de la détention du dirigeant, à l'expiration des 48 heures prévues par le mandat d'arrêt, le temps de pouvoir formaliser un acte d'accusation envers le chef d’État.

«Il est prévu que le CIO (Bureau d'enquête sur la corruption, ndlr) demande un mandat d'arrêt au tribunal du district ouest de Séoul comme prochaine étape après le mandat d'arrêt», ont indiqué vendredi les avocats de Yoon.

Le CIO a convoqué le président sud-coréen pour un interrogatoire à 10H00 locales vendredi, a rapporté l'agence de presse Yonhap, mais son avocat Yoon Kab-keun a indiqué à l'AFP que le président suspendu refuserait de se présenter pour la deuxième journée consécutive.

Yoon Suk Yeol a déclaré s'être plié aux exigences des enquêteurs pour éviter toute «effusion de sang», mais qu'il ne reconnaissait pas la légalité de l'enquête.

Son parti, le Parti du pouvoir au peuple, a également affirmé que son arrestation était illégale.

Le Parti démocrate, la principale formation d'opposition, s'est félicité de la détention de Yoon et un de ses hauts responsables l'a qualifiée de «première étape» vers le rétablissement de l'ordre constitutionnel et légal après des semaines de troubles.

Le dirigeant suspendu, âgé de 64 ans, a tenté d'échapper à son arrestation pendant des semaines en se retranchant dans son complexe résidentiel, protégé par des membres du Service de sécurité présidentiel (PSS) qui lui étaient restés fidèles.

Comments

//