Guerre à Gaza: La destruction du Hamas n’est pas réalisable, selon le «Maariv»

Par AlAhed avec agences

Après 15 mois de la guerre contre la bande de Gaza, le «quotidien israélien Maariv» a reconnu l'échec d’«Israël» à atteindre ses objectifs déclarés de cette guerre, soulignant que «la destruction du Hamas n'est pas réalisable».

«Des roquettes continuent d'être tirées depuis la bande de Gaza vers les colonies voisines, et l'armée israélienne annonce quotidiennement les noms des militaires tués à Gaza», a indiqué le journal dans un rapport, publié ce mardi 14 janvier.

Le «Maariv» a reconnu qu’en conséquence, l'objectif de la destruction du mouvement de résistance palestinien Hamas «n'est pas réalisable».

«Il faut donc se concentrer sur un autre objectif, à savoir la libération des prisonniers», a insisté le journal.

«Israël» a lancé son offensive sanglante contre Gaza, le 7 octobre 2023, après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené une opération historique, le «Déluge d’al-Aqsa», contre l'entité usurpatrice en représailles à ses atrocités intensifiées contre le peuple palestinien.

À ce jour, l’armée d’occupation «israélienne» a tué au moins 46.645 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en a blessé 110.012 autres, dans le territoire palestinien assiégé, selon le dernier bilan du ministère de la Santé à Gaza, publié mardi.

Des milliers d'autres sont également portés disparus et présumés morts sous les décombres.

Cependant, la revue médicale britannique The Lancet estime que le nombre réel de martyrs pendant la guerre «israélienne» contre Gaza est bien plus élevé que le bilan officiel.

Selon l'étude, les chiffres rapportés par le ministère palestinien de la Santé ont probablement sous-estimé de 41 % le nombre de décès au cours des neuf premiers mois de la guerre, alors que l'infrastructure médicale de la bande de Gaza s'effondrait.

Au cours de sa guerre génocidaire, «Israël» a ciblé les infrastructures civiles de Gaza, notamment les maisons, les hôpitaux et les écoles, en violation flagrante du droit international.