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L’Assemblée générale de l’ONU réclame un cessez-le-feu «immédiat et inconditionnel» à Gaza

L’Assemblée générale de l’ONU réclame un cessez-le-feu «immédiat et inconditionnel» à Gaza
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Par AlAhed avec AFP

L’Assemblée générale de l’ONU a réclamé mercredi le 11 décembre à une très large majorité un cessez-le-feu «immédiat et inconditionnel» à Gaza, un appel symbolique rejeté par «Israël» et les États-Unis.

«Nous sommes reconnaissants de ce soutien écrasant», a réagi l’ambassadeur palestinien Riyad Mansour.

«Nous continuerons à frapper à la porte du Conseil de sécurité et de l’Assemblée jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu soit mis en place», a ajouté le diplomate, qui lors des débats avait appelé la communauté internationale à mettre fin au «cauchemar» des habitants de Gaza.

«Gaza est le cœur sanglant de la Palestine et une blessure ouverte pour l’humanité», avait-il alors lancé, évoquant les images de souffrances qui devraient «hanter la conscience du monde».

La résolution, adoptée sous les applaudissements par 158 voix pour, 9 contre et 13 abstentions, exige «un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent» ainsi que «la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages», une formulation similaire au texte bloqué il y a quelques semaines au Conseil de sécurité par un veto américain.

Fin novembre, les États-Unis avaient utilisé une nouvelle fois leur droit de veto pour protéger leur allié «israélien», qui mène depuis le 7 octobre 2023 une guerre génocidaire contre la bande de Gaza.

Les Américains, insistant comme «Israël» pour conditionner la trêve à la libération des captifs, avaient cette fois empêché le Conseil d’exiger un cessez-le-feu «immédiat, inconditionnel et permanent» à Gaza.

Une position répétée mercredi.

«Gaza n’existe plus»

Habituée à prendre le relais du Conseil, largement paralysé sur des dossiers brûlants comme Gaza ou l’Ukraine, l’Assemblée générale a sans surprise adopté cette résolution non contraignante, qui appelle également à un accès sûr et «sans entrave» à une aide humanitaire d’ampleur et dénonce toute tentative d’«affamer les Palestiniens».

Les représentants de dizaines d’États membres ont défilé à la tribune avant le vote pour affirmer leur soutien aux Palestiniens et à la fin de la guerre à Gaza.

«Gaza n’existe plus, elle est détruite», a lancé l’ambassadeur slovène, Samuel Zbogar.

«L’Histoire est la plus dure des critiques contre l’inaction», a-t-il mis en garde, dénonçant l’échec «encore et encore» du Conseil de sécurité, dont son pays est un membre non permanent.

«Le prix du silence et de l’échec face à la tragédie palestinienne est lourd, et sera encore plus lourd demain», a renchéri l’ambassadeur algérien adjoint, Nacim Gaouaoui.

La guerre sanglante lancée par «Israël» a fait jusqu’à présent au moins 44 805 martyrs dans la bande de Gaza, en majorité des femmes et des enfants, selon les données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

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