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Présidentielle US: Robert Kennedy Jr. «suspend» sa campagne et apporte son soutien à Trump

Présidentielle US: Robert Kennedy Jr. «suspend» sa campagne et apporte son soutien à Trump
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Par AlAhed avec AFP

Le candidat indépendant à l'élection présidentielle américaine, Robert F. Kennedy Jr., héritier de la célèbre dynastie politique, a annoncé vendredi «suspendre» sa campagne et apporter son soutien au candidat républicain Donald Trump face à la démocrate Kamala Harris.

RFK Jr., considéré comme excentrique par la majeure partie du clan Kennedy, a vigoureusement critiqué dans un discours le Parti démocrate, citant trois causes, parmi lesquelles la liberté d'expression et la guerre en Ukraine, pour sa décision de se «présenter comme indépendant et maintenant d'apporter (son) soutien au président Trump».

«Je suspends simplement ma campagne», a-t-il affirmé dans un discours à Phoenix, capitale de l'Etat clé d'Arizona (sud-ouest) reconnaissant «ne plus voir de voie véritable vers la Maison Blanche».

Robert Kennedy Jr., communément désigné par ses initiales RFK, a précisé que son nom resterait sur les bulletins de vote dans la plupart des Etats.

«Mais dans une dizaine d'Etats disputés où ma présence pourrait fausser le résultat, je retirerai mon nom et j'ai déjà entamé le processus», a-t-il indiqué.

«C’est un mec brillant»

Jusque début août, Robert Kennedy recueillait en moyenne, selon le site RealClearPolitics, 5 % des intentions de vote, contre 45 % pour Donald Trump et Kamala Harris.

Une chute vertigineuse par rapport aux 20 % dont il était crédité à l'automne 2023.

Mais Kennedy pouvait se targuer d'être nettement mieux placé que tout autre candidat indépendant depuis des décennies, grâce à une base fidèle attirée par son nom, à ses positions antivaccins, antiguerre, opposées aux groupes d'intérêts et à sa défense des cryptomonnaies, le tout baignant dans de nombreuses théories du complot.

Dans une élection qui risque de se jouer à quelques voix dans quelques États clés, il peut encore faire pencher la balance, malgré la «suspension» de sa campagne.

Donald Trump se trouvait au même moment dans l'Etat clé voisin du Nevada, à Las Vegas, pour promettre des baisses d'impôts, avant de se rendre en Arizona, pour un meeting de campagne en compagnie d'un «invité surprise», qui pourrait bien être RFK.

Donald Trump avait évoqué mardi sur CNN la possibilité de donner un rôle à Robert Kennedy dans son administration.

«C'est un mec brillant. C'est un mec très intelligent», a déclaré l'ancien président. «Je ne savais pas qu'il pensait à se retirer, mais s'il y pense, je serais certainement ouvert à (cette) idée».

Débat le 10 septembre

Bien que Kamala Harris soit sortie de la convention démocrate à Chicago (nord) jeudi soir avec une légère avance dans la plupart des sondages sur Donald Trump, rien n'est joué, surtout pas dans les sept «swing states», les Etats les plus indécis, où de larges pans de l'électorat semblent acquis à l'ancien président républicain.

La vice-présidente a accepté jeudi l'investiture de délégués démocrates survoltés, au terme d'une convention euphorique marquée entre autres par le discours percutant de Michelle Obama, l'énergie du colistier Tim Walz, et une programmation musicale festive.

Elle a promis aux Etats-Unis un «nouveau chemin» d'unité.

Donald Trump, qui a mitraillé son réseau Truth Social de messages furieux pendant son discours, l'a accusée d'avoir contribué au «déclin» des Etats-Unis en tant que vice-présidente du sortant Joe Biden.

Les duellistes pourront opposer leurs deux visions le 10 septembre en Pennsylvanie (nord-est) lors de leur premier débat, prochain temps fort de la campagne.

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