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Présidentielle US: Biden cède sa place et soutient Kamala Harris

Présidentielle US: Biden cède sa place et soutient Kamala Harris
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Par AlAhed avec agences

Le président américain Joe Biden a annoncé dimanche renoncer à se présenter à l’élection présidentielle de 2024, une annonce choc survenant à moins de quatre mois du scrutin et après des semaines de remise en question de sa condition physique et mentale. Il a donné son appui à Kamala Harris pour le remplacer à la tête du ticket démocrate en vue du scrutin du 5 novembre.

«Je pense qu’il est dans l’intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’exercice de mes fonctions de président jusqu’à la fin de mon mandat», a déclaré le démocrate de 81 ans dans un communiqué.

Il a ajouté qu’il s’adresserait à la nation américaine plus tard cette semaine pour fournir plus de détails sur cette décision qui découle de sa performance calamiteuse lors du premier débat présidentiel, le 27 juin dernier à Atlanta.

Cette annonce choc, même si elle était attendue malgré les dénégations répétées du principal intéressé, bouleverse une campagne qui a déjà connu de nombreux rebondissements, au premier rang desquels la tentative d’assassinat contre Donald Trump le 13 juillet.

Appui à Kamala Harris

Joe Bien a d'ailleurs, dans un message publié sur son compte X (ex-Twitter), apporté son soutien à sa vice-présidente Kamala Harris, dont la possible candidature fait l'objet de suppositions depuis plusieurs semaines. «Ma toute première décision en tant que candidat du parti en 2020 a été de choisir Kamala Harris comme vice-présidente. Et cela a été la meilleure décision que j'ai prise. Aujourd'hui, je veux offrir mon soutien total à Kamala pour qu'elle soit la candidate de notre parti cette année. Démocrates, il est temps de s'unir et de battre Trump. C'est ce qu'il faut faire.» Le Parti démocrate promet un processus «transparent» pour choisir un autre candidat.

Un candidat sous pression depuis plusieurs semaines

Des représentants à la Chambre, quelques sénateurs…. et même George Clooney ou le bureau éditorial du New York Times: soutiens de Biden en début d'année, tous lui demandaient après le jeudi 27 juin de «passer le flambeau».

Des hommages et des attaques

De nombreux démocrates ont profité de l’occasion pour rendre un hommage bien senti à Joe Biden, qui devient le premier président en exercice à renoncer à un deuxième mandat complet depuis Harry Truman et Lyndon B. Johnson.

«Joe Biden n’a pas seulement été un grand président et un grand leader législatif, c’est aussi un être humain extraordinaire», a écrit sur X Chuck Schumer, chef des démocrates au Sénat. «Sa décision n’a bien sûr pas été facile à prendre, mais il a une fois de plus fait passer son pays, son parti et notre avenir en premier. Joe, ce jour montre que tu es un vrai patriote et un grand Américain.»

«En tant que premier président à se joindre à un piquet de grève avec des travailleurs en grève, il a été le président le plus favorable à la classe ouvrière de l’histoire moderne des États-Unis», a déclaré de son côté le sénateur du Vermont Bernie Sanders.

Donald Trump, lui, a dénigré Joe Biden lors de sa toute première réaction publique à l’annonce du président.

«Il est de loin le pire président de l’histoire de notre pays», a-t-il déclaré lors d’une entrevue téléphonique accordée à CNN. Il a ajouté que Kamala Harris serait, selon lui, encore plus facile à vaincre que Joe Biden.

Dans un message publié sur Truth Social, il a continué à attaquer celui qu’il a appelé « Joe Biden la crapule». Comme d’autres républicains, il a laissé entendre que le président devrait démissionner. Donald Trump a également accusé « tous ceux qui l’entouraient, y compris son médecin et les médias», d’avoir caché la vérité sur l’état de santé du président.

 

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