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1650 opérations anti-israéliennes, «les yeux sont braqués sur le front», selon les règles de la Résistance

 1650 opérations anti-israéliennes, «les yeux sont braqués sur le front», selon les règles de la Résistance
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Par AlAhed

«Les yeux sont braqués sur le front» est une expression qui résume la stratégie militaire suivie par la Résistance islamique au Liban. Face aux menaces répétées des responsables de l'ennemi et à leurs avertissements d'une guerre imminente contre le Liban, les chiffres du média de guerre de la Résistance ont révélé 1650 opérations réalisées au cours des 200 premiers jours de la bataille Déluge d'Al-Aqsa. Ces chiffres ont prouvé que la Résistance maintient le contrôle de la bataille et atteint ses objectifs, et que les propos du «Premier ministre israélien», Benjamin Netanyahu, et du ministre de la Guerre, Yoav Gallant, ne sont que du verbiage, vain. À cet égard, il suffit de rappeler ce que le ministre libanais sortant de la Culture, Mohammed Wissam Al-Mortada, a dit à Gallant : «Parle en fonction de tes capacités, sinon tu te feras piétiner le cou !»

Dans une interview accordée au site d'information Al-Ahed, l'expert militaire Amin Hoteit, explique les implications des développements sur la frontière du Liban sud. «Lorsque le Hezbollah a pris la décision d'ouvrir le front dans le sud du Liban, cette décision n'était ni arbitraire ni impulsive, mais le résultat d'une étude visant à atteindre un objectif spécifique. Pour cela, le Hezbollah a travaillé selon un plan établi par la Résistance, en progressant d'une étape à l'autre conformément au principe de proportionnalité et de nécessité», a-t-il dit.

M. Hoteit a expliqué que la stratégie adoptée est «une pression coordonnée avec la bande de Gaza, et une guerre pour réaliser des objectifs qui servent l'idée fondamentale : soutenir la bande de Gaza et assurer une défense préventive des territoires libanais au cas où l'ennemi attaquerait le Liban.»

Il a souligné que selon la vision stratégique du Hezbollah, le succès de l'ennemi à Gaza lui donnerait un soutien et un élan pour se diriger vers le nord et expérimenter la même opération dans la région libanaise.

M. Hoteit a confirmé que l'ennemi a beaucoup souffert du comportement du Hezbollah et de sa «guerre limitée», ainsi que de sa stratégie de frappes coordonnées. Dans la première phase, il a cherché à fermer ou à arrêter ce front par le biais de médiations visant à séparer le front sud de Gaza, et à démanteler le concept de l’unité des arènes, qui est apparu de manière cohérente pour la première fois depuis 75 ans.

Il a estimé que la résistance du Hezbollah à sa stratégie a empêché les tentatives de dissocier Gaza du sud. «L'ennemi a alors adopté une autre approche, qui consiste à menacer de lancer une guerre large ou ouverte si la résistance ne s'arrête pas dans le sud du Liban», a-t-il précisé.

Hoteit a expliqué que le Hezbollah a bien compris que ces menaces signifient que l'ennemi veut impliquer les États-Unis dans un affrontement avec la Résistance islamique et veut exploiter le «chèque en blanc» que Biden lui a donné lorsqu'il s'est précipité en «Israël» au début du Déluge d'Al-Aqsa, promettant que les États-Unis défendraient tous les fronts, pendant qu'«Israël» n’agirait que dans la bande de Gaza.

Selon Hoteit, Netanyahu voulait créer une conjoncture qui pousserait le Hezbollah à lancer une vaste attaque contre l'entité d'occupation, plaçant cette dernière dans une position défensive qui susciterait l'intervention américaine. Cependant, le Hezbollah était conscient de ce piège et ne s'y est pas laissé prendre, continuant la «guerre dotée de restrictions» dans le cadre des quatre principes : le lieu, la cible, l'arme et la manœuvre militaire.

Le Hezbollah et la règle de proportionnalité

Hoteit a souligné que le Hezbollah a adopté le principe de proportionnalité et de nécessité dans son action : chaque fois que l'ennemi violait clairement les lignes rouges, la résistance y répondait en élargissant et en approfondissant la riposte, conformément à la promesse du secrétaire général du Parti, Sayed Hassan Nasrallah, qui avait déclaré: «vous adoptez l’escalade, nous l’adopterons, vous élargissez, nous élargirons».

Hoteit a ajouté : «Chaque fois que l'ennemi israélien violait l'un des quatre principes, le Hezbollah y répondait dans le cadre de sa stratégie».

Il a précisé : «En termes de lieu, la résistance a dépassé une distance de 6 à 7 km pour atteindre 15 km. En ce qui concerne les armes, après avoir utilisé des armes à courte portée ou à faible capacité de destruction, le Hezbollah a utilisé ultérieurement des missiles à plus longue portée et à plus grande capacité de destruction. Ainsi, la Résistance a progressivement élargi son action pour ensuite revenir à ses bases, intacte».

Selon lui, le Hezbollah a évité de glisser vers des prétextes de guerre ouverte, et a évité la routine qui conduit à l'inefficacité. Il a opté pour une alternative : la «dynamique et la flexibilité opérationnelles» qui donnent à chaque situation sa riposte légitime".

C’est ainsi que Hoteit a décrit la gestion, par la Résistance, de la scène du combat. Il a souligné que ce fait a épuisé l'ennemi et a montré aux observateurs que le Hezbollah fonctionne selon un plan stratégique militaire défensif progressif, accordant à chaque étape son importance et tirant parti des caractéristiques du champ opérationnel et de la conjoncture, afin de "guérir chaque mal en utilisant le remède approprié.

Un ennemi déséquilibré

Selon le général Hoteit, les déclarations des responsables de l'ennemi sont décrites comme témoignant de «leur déséquilibre mental», puisque le ministre de la Guerre, Yoav Gallant, continue depuis six mois de menacer de lancer une guerre de grande envergure, réitérant cette position plus de 5 fois.

Dans ce contexte, Hoteit pose plusieurs questions : «Est-ce qu'Israël est capable de réaliser une victoire militaire sur le front et de faire taire les armes ? Les sionistes sont-ils capables de contenir la réaction de la Résistance contre le front intérieur alors qu'ils craignent une coupure d'électricité, la destruction des infrastructures vitales et la grève sécuritaire et économique ? Sont-ils capables de mettre fin à la guerre selon le calendrier qui leur convient et de réaliser une victoire militaire ?»

«Il est facile de proférer des menaces, mais ce qui compte, c'est la capacité à les exécuter», a souligné Hoteit, affirmant qu'«Israël» ne prendra pas seul la décision de guerre s'il n'est pas assuré d'un soutien et d'une participation américaine clairs.

«Pour leur part, les États-Unis savent qu’il ne faut pas se laisser entraîner dans une guerre contre la Résistance, car cela signifierait de brûler tous les intérêts américains dans la région», a conclu Hoteit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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