Le Hamas annonce la mort d’une captive «israélienne» et tient Netanyahu pour responsable
Par AlAhed avec agences
La branche armée du mouvement palestinien de résistance Hamas a annoncé samedi la mort, dans une zone de combats dans le nord de Gaza, d’une captive «israélienne», tenant le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu et son «cabinet» responsables de la vie des captifs.
Dans un communiqué, Abou Obeida, porte-parole des brigades Ezzedine al-Qassam, a indiqué que la reprise de contacts, rompus pendant plusieurs semaines, avec des gardiens des captifs avait permis d’établir que cette femme avait été tuée dans une zone d’opérations de l’armée «israélienne» dans le nord du territoire palestinien. Aucun détail n’a été fourni sur la date et le lieu, l’identité de la victime ou encore les circonstances de sa mort.
«La vie d’une autre captive en danger»
Abou Obeida a précisé que la vie d’une autre captive détenue avec la victime était elle aussi en danger et a renvoyé la responsabilité sur le «Premier ministre israélien», Benyamin Netanyahou, son «gouvernement» et son armée.
Abou Obeida a également souligné qu’«Israël doit se préparer à faire face à la disparition des corps de leurs captifs décédés, en raison des destructions massives et du martyre de certains de leurs geôliers».
Environ 250 personnes ont été capturées le 7 octobre 2023 lors de l’opération Déluge d’al-Aqsa, une opération de représailles menée par les groupes de résistance de Gaza.
Le Hamas a libéré 105 de ces captifs au cours d’une trêve d’une semaine en novembre de l’année dernière.
La pression publique et diplomatique s’est accrue sur Netanyahu pour qu’il fasse davantage pour parvenir à un accord visant à garantir la libération des captifs toujours détenus dans la bande de Gaza assiégée.
Netanyahu a fait obstruction à la médiation pour une trêve et un accord visant à libérer les 97 captifs toujours détenus par des groupes palestiniens à Gaza. L’armée «israélienne» affirme que 34 d’entre eux sont morts. Netanyahu a rejeté une série de propositions de cessez-le-feu, dont une de l’administration américaine en mai.
Les groupes de résistance palestiniens réclament la fin de l’agression «israélienne» qui dure depuis un an et le retrait des forces israéliennes de Gaza.
Au moins 44 176 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués et 104 473 autres blessés depuis le début de la guerre en octobre 2023.