États-Unis: Nouvelle gaffe de Joe Biden qui confond à deux reprises Gaza et l’Ukraine
Par AlAhed avec sites web
Être concerné par deux guerres en même temps peut parfois désorienter. Alors que les États-Unis apportent à la fois une aide militaire à l’Ukraine et vont participer à des largages d'aide humanitaire sur Gaza, le président américain Joe Biden a confondu les deux conflits, à deux reprises.
Devant la première ministre italienne Giorgia Meloni, qu’il recevait à la Maison-Blanche, le chef d’État a évoqué la nécessité d’acheminer «de la nourriture et des fournitures supplémentaires à l’Ukraine», et de «chercher à ouvrir d’autres voies» de ravitaillement vers ce même pays.
Joe Biden ne s’est pas rendu compte de son erreur, mais son équipe s’est chargée de corriger ses propos dans le compte rendu écrit qui a suivi sa déclaration.
Le président américain voulait en fait parler de «largages aériens» sur Gaza, en collaboration avec la Jordanie, et de l’ouverture hypothétique d’un «corridor maritime» vers l’enclave assiégée par l’armée d’occupation israélienne.
Un mandat émaillé de bourdes
Coutumier des bourdes en public, Joe Biden a enchaîné les confusions plus préoccupantes ces dernières semaines.
Le président américain a notamment confondu Emmanuel Macron et François Mitterrand, et jugé que ce dernier était le président allemand.
Plus tard, il a évoqué une conversation qu’il aurait eue en 2021 avec l’ancien chancelier allemand Helmut Kohl… décédé en 2017.
Les bourdes passées de celui qui se surnommait lui-même la «machine à gaffes» ont parfois prêté à sourire. Mais depuis le début de son mandat, ses déclarations parfois lunaires inquiètent et interrogent sur son état de santé mentale, notamment en raison de son âge avancé.
Le chef d'État, qui briguera en novembre un second mandat à l'âge de 81 ans, a tenu à organiser une conférence de presse à la Maison-Blanche, jeudi 8 février, afin de réfuter les allégations sur la dégradation de ses facultés mentales.
Il n'a fait qu'empirer la situation, en désignant le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi comme «le président du Mexique».
Mercredi 28 janvier, le président américain a passé son examen annuel de santé, lors duquel il a été déclaré «apte» à être président.
La Maison-Blanche a indiqué qu'un test cognitif n'avait pas été jugé nécessaire, selon son médecin.
Donald Trump, son très probable adversaire en novembre prochain, a sauté sur l’occasion en lui demandant de se soumettre à un tel test.
«Peut-être qu'avec ça on pourra voir pourquoi il prend des décisions aussi terribles», a-t-il cinglé sur son réseau Truth Social.