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Crise diplomatique entre le Brésil et «Israël»: la Colombie et la Bolivie apportent leur soutien à Lula

Crise diplomatique entre le Brésil et «Israël»: la Colombie et la Bolivie apportent leur soutien à Lula
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Par AlAhed avec AFP

La crise diplomatique entre «Israël» et le Brésil pourrait s’étendre en Amérique du Sud. Le président colombien, Gustavo Petro, a apporté, mardi 20 février, son soutien à son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, dit Lula, déclaré «persona non grata» par «Israël» après qu’il a dénoncé «un génocide» à Gaza.

«J’exprime mon entière solidarité avec le président du Brésil», a déclaré, sur la plate-forme X, M. Petro, dont le pays partage une frontière avec le Brésil.

«A Gaza, il y a un génocide. Des milliers d’enfants, de femmes et de personnes âgées sont lâchement assassinés. Lula n’a fait que dire la vérité. Soit la vérité est défendue, soit la barbarie nous anéantira», ajoute le dirigeant colombien, qui demande à «toute la région» de s’unir «pour mettre fin immédiatement à la violence en Palestine».

Luis Arce, le président de la Bolivie – pays également voisin du Brésil –, a félicité sur X le dirigeant brésilien «pour avoir dit la vérité sur le génocide commis contre le vaillant peuple palestinien».

Ces soutiens se manifestent alors que les relations entre le Brésil et «Israël» continuent de se dégrader quotidiennement, après que président Lula a accusé, dimanche, «Israël» de commettre un «génocide» des Palestiniens dans la bande de Gaza.

«Mensonges»

Mardi, le ministre des affaires étrangères israélien, Israël Katz a publié, sur la plate-forme X, un nouveau message à l’adresse de Lula : «Des millions de juifs dans le monde entier attendent que vous demandiez pardon.  Il n’est pas trop tard pour apprendre l’histoire et présenter des excuses. En attendant, vous resterez persona non grata en Israël !»

Le chef de la diplomatie brésilienne, Mauro Vieira, a réagi à ces propos. Les déclarations du ministre israélien «sont inacceptables sur la forme, et mensongères sur le fond», a-t-il dit devant la presse, à Rio de Janeiro, où s’ouvre mercredi la réunion des chefs de la diplomatie du G20.

«Qu’une chancellerie s’adresse de cette façon au chef d’Etat d’un pays ami, le président Lula, est hors du commun et révoltant. Qu’une chancellerie recoure systématiquement à la déformation de déclarations et aux mensonges est choquant et grave», a-t-il insisté. Evoquant «une page honteuse de l’histoire de la diplomatie d’Israël», le ministre des affaires étrangères brésilien a fustigé l’«antidiplomatie» du gouvernement israélien de Benyamin Netanyahou.

Lundi, Israël Katz avait convoqué l’ambassadeur du Brésil en «Israël», Frederico Meyer, pour le réprimander. En réponse, l’ambassadeur israélien avait été convoqué par le gouvernement de Brasilia, et le Brésil avait finalement rappelé au pays son ambassadeur pour des consultations. Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou a, lui, déclaré dimanche que les propos de Lula «franchissaient une ligne rouge».

 

 

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