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L’ONU se dit «très troublée» par les plans israéliens de déplacement forcé des Gazaouis

L’ONU se dit «très troublée» par les plans israéliens de déplacement forcé des Gazaouis
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Par AlAhed avec agences

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme (HCDH) s'est déclaré, jeudi, «très troublé» par les plans du «gouvernement israélien» visant au déplacement en masse des Palestiniens de la Bande de Gaza.

«Très troublé par les déclarations de hauts responsables israéliens sur les plans de déplacement des civils de Gaza vers des pays tiers», a déclaré Volker Türk dans un message partagé par l’HCDH sur le site de l'ONU.

Soulignant que 85 % de la population de Gaza est déjà déplacée à l'intérieur du territoire palestinien assiégé, Volker Türk a affirmé: «Ils ont le droit de retourner chez eux».

«Le droit international interdit le déplacement forcé de personnes protégées à l'intérieur d'un territoire occupé ou leur déportation hors de ce territoire», a-t-il averti.

Le «ministre israélien de la sécurité nationale», Itamar Ben-Gvir et le «ministre israélien des finances», Bezalel Smotrich, ont exprimé leur soutien à la «migration volontaire» des Palestiniens de la Bande de Gaza, exhortant d'autres pays à les accueillir.

Les déclarations de Ben-Gvir et Smotrich ont été condamnées au niveau international, notamment par les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France.

Le ministère de la Santé à Gaza a annoncé vendredi un nouveau bilan de 22.600 personnes tuées par les bombardements israéliens, depuis le début de la guerre, le 7 octobre.

Parmi ces martyrs figurent 162 personnes tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé le ministère, qui a aussi fait état de 57.910 personnes blessées, depuis la même date.

Les attaques israéliennes ont laissé Gaza en ruines: 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites et près de deux millions de résidents ont été déplacés en raison d'une grave pénurie de nourriture, d'eau potable et de médicaments.

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