Iran: Des milliers de Bassij défilent à Téhéran pour montrer leur préparation à faire face aux menaces

Par AlAhed avec agences

Des milliers de membres des Gardiens de la Révolution en Iran ont défilé vendredi à Téhéran avec des véhicules militaires et des armes lourdes pour montrer qu’ils sont prêts à faire face aux menaces visant le pays ainsi que leur unité et leurs compétences professionnelles en matière d’opérations de secours et de sauvetage et de lutte contre les attaques terroristes.

Des membres du mouvement paramilitaire de volontaires islamiques Bassij, affilié aux Gardiens, ont participé à l’évènement baptisé «En route vers Qods» (Jérusalem). Le défilé s’est déroulé dans le cadre des exercices militaires Grand Prophète-19 du CGRI, qui durent une semaine dans le pays.

Un haut commandant du CGRI, le général Mohammadreza Naghdi, a déclaré lors de l’événement que les Etats-Unis étaient «derrière tous les malheurs du monde musulman».

«Si nous pouvons détruire le régime sioniste et retirer les bases américaines de la région, un de nos gros problèmes sera résolu», a-t-il déclaré dans un discours.

Des hommes en tenues militaires ont défilé à pied, à moto et sur des véhicules, certains portant sur leur épaule un lance-roquette, devant une foule brandissant des drapeaux iraniens, palestiniens et du groupe libanais de résistance, le Hezbollah.

Des participants exhibaient également des portraits du leader de la Révolution islamique d’Iran, l’imam sayyed Ali Khamenei, et de figures du Front de résistance.

Des répliques de missiles et de drones fabriqués par les Gardiens ainsi que des équipements militaires ont été exposées dans les rues de la ville.

Le commandant des Gardiens dans la capitale, le général Hassan Hassanzadeh, avait déclaré à la télévision que «l’un des objectif» du rassemblement était de «soutenir la population de Gaza et de Palestine».

«Nous cherchons également montrer que les Bassij sont prêts à faire face à toute menace des ennemis de la Révolution islamique», a-t-il ajouté.

L’Iran ne reconnaît pas «Israël» et fait du soutien à la cause palestinienne un des piliers de sa politique étrangère depuis la Révolution islamique de 1979.