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Agression israélienne à Gaza: Le calvaire des journalistes, la famille d’un journaliste d’Al-Jazeera tuée

Agression israélienne à Gaza: Le calvaire des journalistes, la famille d’un journaliste d’Al-Jazeera tuée
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Par AlAhed avec AFP

La chaîne d’information Al-Jazeera a annoncé mercredi soir que la femme, le fils et la fille d'un de ses correspondants, Wael al-Dahdouh, ont été tués à Gaza à la suite d'un raid aérien israélien.

Le correspondant d’Al Jazeera Wael al-Dahdouh avait déplacé sa famille du nord de Gaza vers Nuseirat après que les autorités d’occupation israéliennes avaient averti les résidents de se rendre vers le sud en prévision d'une «possible offensive terrestre» contre l’enclave palestinienne.

Al-Jazeera a précisé que ladite frappe avait touché une zone située dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au cœur de Gaza.

Le ministère de la Santé de l'enclave sous le contrôle du Hamas a rapporté que ce raid avait fait au moins 25 martyrs.

«L'attaque aveugle des forces d'occupation israéliennes a entraîné la perte tragique de sa femme, de son fils et de sa fille, tandis que le reste de sa famille est enterré sous les décombres», a indiqué la chaîne dans un communiqué.

D'autres membres de la famille d’Al-Dahdouh ont également tragiquement péri lors de ce bombardement israélien.

Le calvaire des journalistes palestiniens à Gaza

Contraints de fuir les raids israéliens sur la ville de Gaza, des centaines de journalistes palestiniens couvrent la guerre au péril de leur vie et dans des conditions effroyables.

Des tentes dans la cour d'un hôpital leur servent de salle de rédaction le jour et de gîte la nuit.

Certains travaillent pour des médias locaux, d'autres pour la presse internationale, mais ils vivent tous le même calvaire pour faire leur métier depuis le début de l’agression israélienne contre Gaza.

Selon leur syndicat, 22 journalistes ont été tués dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

Au début du conflit, les médias présents dans le territoire palestinien travaillaient depuis des bureaux à Gaza-ville.

Les intenses bombardements israéliens, qui ont détruit de nombreuses tours, les ont contraints à faire partir leurs équipes vers le sud, même si les raids aériens israéliens n'épargnent aucune zone.

Un hôpital comme QG

Les autorités du Hamas ont affirmé mercredi que plus de 6 500 personnes, en grande majorité civiles, ont été tuées depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza.

Si grâce aux générateurs de l'hôpital ils ont du courant pour charger téléphones, ordinateurs, caméras et autres équipements, les conditions d'hygiène sont sommaires.

L'eau courante est souvent coupée. Faute de douches, ils sont nombreux à se laver avec les pulvérisateurs des toilettes.

Dans les tentes, certains dorment sur des matelas ou à même le sol, se couvrant avec une veste ou un pull-over.

Pour avoir un peu d'intimité, d'autres, notamment des femmes, dorment dans leurs voitures garées dans l'enceinte de l'hôpital.

«Cela fait deux semaines qu'on travaille depuis l'hôpital Nasser. On dort dans la voiture. Je bois très peu d'eau pour ne pas avoir à aller aux toilettes», confie à l'AFP Wissam Yassine, correspondante de la chaîne américaine en langue arabe Al-Hurra.

«Les bombardements sont partout autour de nous. À plusieurs reprises nous avons été obligés d'abandonner nos caméras et ne pas prendre l'antenne pour des directs», ajoute-t-elle.

Mme Yassine a couvert plusieurs agressions israéliennes contre la bande de Gaza mais dit «ne jamais avoir connu des conditions aussi difficiles».

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