Agression israélienne à Gaza: le monde reste solidaire avec la Palestine

Par AlAhed avec PressTV

La colère contre «Israël» ne s’apaise pas. Depuis le début des raids israéliens à Gaza, des rassemblements contre «Israël» et en soutien aux Palestiniens ont lieu presque quotidiennement partout dans le monde.

Dimanche 15 octobre, des centaines de personnes se sont rassemblées à Liège, en Belgique, pour manifester leur solidarité avec la Palestine. Les manifestants se sont réunis sur la place Saint-Léonard, brandissant des drapeaux palestiniens et des banderoles avec des images du bombardement israélien de Gaza. Ils ont également scandé des slogans soutenant la Palestine et critiquant «Israël».

D'autres se sont rassemblés à Madrid, capitale d'Espagne, et ont manifesté leur soutien à la Palestine.

Dimanche encore, ils étaient des milliers à se rassembler dans le centre-ville de Belfast, capitale de l'Irlande du Nord, pour manifester leur solidarité avec les Palestiniens et exprimer leurs inquiétudes face à la récente escalade du conflit au Moyen-Orient.

Le rassemblement comprenait une marche le long de Royal Avenue, culminant par une série de discours passionnés à l'hôtel de ville de Belfast. L'événement a duré environ deux heures.

Les manifestants ont scandé des slogans contre «Israël» et brandi des drapeaux et des pancartes palestiniennes, sur lesquels on pouvait lire «Vous n'êtes pas oubliés, vous n'êtes pas abandonnés», «Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre», «Liberté pour la Palestine», «Sanctions contre Israël» et «Arrêtez d'armer Israël».

La manifestation à Belfast faisait partie d’une série plus large de manifestations qui ont eu lieu au cours du week-end dans tout le Royaume-Uni, notamment à Londres, Glasgow et Manchester.

Une grande manifestation a eu lieu, samedi 14 octobre, encadrée par des mesures de sécurité strictes, devant le siège de la chaîne d’informations BBC à Londres, où les participants ont brandi des pancartes, crié des slogans pour soutenir le peuple de Gaza et dénoncé les crimes israéliens.

Les participants à cette manifestation, organisée par des dizaines de groupes propalestiniens, dont le Muslim Council of Britain (MCB) et la Palestine Solidarity Campaign, ont exigé la fin de l’occupation, de la violence et de l’apartheid de l’entité sioniste en Palestine, appelant les pays occidentaux à ne pas soutenir les crimes israéliens.

La marche de Londres est partie de Portland Place, où des militants propalestiniens avaient recouvert le siège de la BBC de peinture rouge plus tôt dans la journée.

Le quotidien britannique The Telegraph a écrit à ce sujet que le groupe propalestinien Palestine Action avait revendiqué le ciblage du bâtiment, accusant la chaîne britannique d’avoir «du sang sur les mains» pour sa version des faits et sa couverture de la guerre en cours entre «Israël» et le Hamas.

Samedi encore, la Suisse, l’Espagne, la France, l’Irlande, la Belgique et le Danemark, mais aussi les Etats-Unis ont vu des milliers de personnes se rassembler pour protester contre le massacre par «Israël» des Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.

À Copenhague, le rassemblement qui était l'un des nombreux prévus dans tout le Danemark, s'est déroulé sous haute surveillance policière.

Les manifestants ont convergé vers Norrebro, dans l'ouest de Copenhague, nombre d'entre eux portant des drapeaux et des banderoles avec des slogans tels que «Un génocide se déroule» et «Arrêtez de tuer des enfants palestiniens innocents». Sur d'autres banderoles, on pouvait lire «Vive la Palestine», dénonçant les Etats-Unis et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

En Suisse, environ 6 000 ont manifesté à Genève, sous forte surveillance policière également, les manifestants ont défilé derrière une bannière portant l'inscription: «Libérez la Palestine» et scandé «Israël, assassin» en brandissant des drapeaux palestiniens.

On pouvait lire sur des pancartes «Ce que vous appelez 'auto-défense', c'est en fait un génocide», «Fin à l'apartheid israélien», «Boycottez Israël» ou encore «Nous voulons la paix en Palestine et non une Palestine en morceaux». Un garçon tenait une pancarte disant «Sauvez les enfants de Gaza».

En France, la situation reste compliquée avec un gouvernement qui opte pour un revirement significatif par rapport à la diplomatie française traditionnelle envers «le conflit israélo-palestinien».

Ici, «toute forme de soutien public à la résistance contre l’Entité israélienne constitue un délit pénal», selon une circulaire datée de mardi du ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, lequel a appelé à des poursuites pénales contre toute expression publique de messages pouvant interpréter les attaques du Hamas comme une forme légitime de résistance contre «Israël».

Ceci dit, la manifestation de «Solidarité avec le peuple palestinien» prévue pour dimanche 15 octobre à l’appel du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a été interdite par la préfecture de police de Paris (PPP) pour risques de «troubles à l’ordre public», comme l’ont rapporté vendredi soir des médias locaux.

Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a ordonné jeudi à tous les préfets l’interdiction des «manifestations propalestiniennes, parce qu’elles sont susceptibles de générer des troubles à l’ordre public», ajoutant que «l’organisation de ces manifestations interdites [devait] donner lieu à des interpellations».

Aux États-Unis aussi, des milliers de personnes se sont rassemblées samedi devant le «consulat israélien» à Los Angeles pour protester contre la colonisation israélienne et demandé la liberté pour la Palestine.

Les manifestants, dont quelques Juifs américains, ont marché dans les rues de Los Angeles. D’autres sont descendus dans les rues de Washington et ont défilé devant la Maison Blanche en criant «Palestine libre» alors que les forces israéliennes continuent de pilonner la bande de Gaza depuis le week-end dernier.

En Asie, en Afrique et au Moyen-Orient, nombreux sont les pays qui ont crié leur colère contre «Israël» et leur ferme soutien et sympathie aux Palestiniens innocents.

En Turquie, des milliers de personnes se sont rassemblés dimanche sur la place Maltepe à Istanbul pour assister à un rassemblement de soutien aux Palestiniens et pour protester contre le siège israélien de la bande de Gaza.

Les 13 et 14 octobre, les Iraniens, les Irakiens, les Afghans, les Indonésiens, les Libanais, les Pakistanais, les Jordaniens et les Yéménites sont descendus dans les rues pour manifester contre l'occupation de la bande de Gaza.

«À bas Israël» et «À bas les États-Unis» étaient les slogans scandés lors des manifestations à Bagdad, où les participants ont exhorté les États arabes à s'unir contre l’entité sioniste.

En Iran, des dizaines de milliers de personnes ont participé à des rassemblements nationaux, brandissant des banderoles propalestiniennes. Certaines personnalités politiques iraniennes étaient aussi au rendez-vous.