Bahreïn: manifestation pour condamner la profanation du Saint Coran

Par AlAhed avec PressTV

Le peuple bahreïni s’est rassemblé vendredi pour soutenir le Saint Coran et les valeurs sacrées de l'islam, après plusieurs incidents de profanation en Suède et au Danemark.

Tenant le Noble Coran haut dans leurs mains, les participants ont scandé des slogans en faveur de l'islam en dénonçant le crime d'insulte aux religions du monde qui reste impuni en Occident.

Les manifestants tenaient également les portraits du leader religieux bahreïni, le cheikh Issa Qassim, qui a condamné l'autodafé d'exemplaires du livre sacré musulman comme une «terrible absurdité antique».

Sous protection policière jeudi, les membres de «Danske Patrioter» - un groupe extrémiste danois d'extrême droite et anti-islam - ont poursuivi l'acte largement condamné de profanation du Noble Coran pour la quatrième journée consécutive à Copenhague, la capitale du Danemark.

Le groupe ultranationaliste a brûlé le livre sacré des Musulmans devant les ambassades turque, irakienne, égyptienne, saoudienne et iranienne en scandant des slogans contre l'islam.

Le groupe extrémiste a également diffusé en direct l'acte sacrilège sur son compte Facebook.

Plus tôt dans la journée, une Suédoise de 47 ans a profané le Saint Coran à Bromma, dans la partie ouest de Stockholm, sous l'entière protection de la police suédoise.

Lundi 31 juillet, deux réfugiés irakiens basés en Suède ont incendié des exemplaires du Noble Coran devant le Parlement suédois à Stockholm après que la police leur a accordé le permis pour ce faire.

L'un des hommes a déjà commis les mêmes actions à deux reprises au cours des 40 derniers jours, devant la principale mosquée de Stockholm et plus tard devant l'ambassade d'Irak.

Au cours du mois dernier, le livre sacré des musulmans a fait l'objet d'actes de profanation par des éléments extrémistes à plusieurs reprises en Suède et au Danemark, pays dont les gouvernements ont justifié ces insultes sous prétexte de «liberté d’expression».

Les actes de sacrilège ont enflammé la colère de toute la communauté musulmane à travers le monde.

Plusieurs pays ont convoqué ou expulsé des ambassadeurs suédois et danois.

Les dirigeants des pays nordiques ont déploré la profanation du Noble Coran mais ont affirmé qu'ils ne pouvaient pas l'empêcher en vertu des lois constitutionnelles protégeant «la liberté d'expression».