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Palestine : Deux nouveaux martyrs à Jénine et un troisième à Bethléem

Palestine : Deux nouveaux martyrs à Jénine et un troisième à Bethléem
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Par AlAhed avec agences

Un Palestinien a succombé ce mardi 20 juin à ses blessures subies hier lorsque les forces de l’occupation israélienne ont mené un raid dans le camp de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, déclenchant des affrontements armés entre les combattants de la Résistance et les troupes israéliennes.

L'agence de presse officielle palestinienne WAFA, citant des sources médicales de l'hôpital chirurgical Rafidia de Naplouse, a identifié la victime comme étant Amjad Aref al-Jaas, 48 ans.
Le dernier décès porte à six le nombre de Palestiniens tués à la suite de l'incursion militaire israélienne à grande échelle à Jénine. L'un des martyrs palestiniens était un enfant.
Le ministère palestinien de la Santé a identifié les victimes comme étant Ahmed Saqr, 15 ans, Khaled Darwish, 21 ans, Qassam Sariya, 19 ans, Qassam Faisal Abu Sirriya, 29 ans et Ahmed Daraghmeh. Au moins 22 Palestiniens blessés seraient dans un état critique.
Les forces israéliennes ont également tué un autre jeune Palestinien lundi soir à Bethléem en Cisjordanie.
Selon les médias palestiniens, Zakaria Muhammad Zakaria al-Za’oul, 20 ans, a été grièvement blessé après qu’une balle réelle des forces israéliennes l’a touché à la tête lors d’un raid lundi soir sur le village de Husan situé à l’ouest de Bethléem.
Le chef du conseil du village a déclaré que le jeune Palestinien avait été touché après que les forces du régime ont attaqué le village, en tirant à balles réelles et recourant aux gaz lacrymogènes et bombes assourdissantes. Après avoir été blessé par une balle à la tête, Zakaria a été transporté à l’hôpital où il a succombé à ses blessures.
Deux autres jeunes hommes avaient été blessés par des balles des forces israéliennes lors du raid, selon les médias palestiniens. L’un d’eux a été touché au cou et l’autre au ventre, tandis qu’un troisième jeune a été arrêté, dont l’identité n’a pas encore été révélée.
Lundi à Jénine quatre ambulances ont été ciblées par les forces israéliennes, a affirmé Nibal Farsakh, responsable des médias et de l'information à la Société palestinienne du Croissant-Rouge. «Elles ont été directement visées par des balles réelles, causant des dommages matériels à la structure et aux vitres des ambulances elles-mêmes», a déclaré Farsakh.
Farsakh a souligné que les équipes médicales se sont d'abord vu refuser l'accès et sont finalement arrivées en retard pour soigner les personnes blessées sur les lieux. Certains étaient « dans un état très grave » et avaient besoin d'une assistance médicale urgente.
L'armée d’occupation israélienne a déclaré dans un communiqué que le raid visait à arrêter deux suspects et que ses soldats ont essuyé des tirs, ce qui a entraîné un «échange de tirs massif». Il a confirmé que sept de ses soldats avaient été blessés lors de l'attaque.
Des séquences vidéo vérifiées par l'agence de presse SND ont montré un hélicoptère israélien lançant une roquette sur le camp et un avion de surveillance planant au-dessus. Des hélicoptères de combat ont été utilisés pour la première fois depuis des décennies en Cisjordanie.
Selon des responsables du ministère de la Santé, au moins 66 Palestiniens ont été blessés à balles réelles lors de l’attaque, dont plusieurs se trouvent dans un état grave et critique.
Les tensions sont montées en Cisjordanie occupée en 2023, l’armée israélienne menant de violents raids sous prétexte de détenir ceux qu’elle appelle des Palestiniens recherchés.
À la suite de ces attaques, près de 160 Palestiniens, dont 28 enfants, ont perdu la vie et de nombreux autres ont été arrêtés jusqu’à présent cette année.
Les forces israéliennes ont également mené des raids presque nocturnes dans la partie nord de la Cisjordanie occupée, principalement dans les villes de Jénine et de Naplouse, où de nouveaux groupes de la Résistance palestinienne ont vu le jour.
Un responsable de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a condamné les dernières exactions du régime de «Tel-Aviv», les considérant comme «une guerre ouverte» menée contre les Palestiniens.

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