La raison pour laquelle Trump n’a pas remis les documents confidentiels à la demande des agents fédéraux
Par AlAhed avec agences
L'ancien président américain Donald Trump, visé par des accusations sur sa gestion négligente de secrets d'État après son départ de la Maison Blanche, s'est défendu dimanche lors d'une interview sur Fox News, affirmant qu'il avait été trop «occupé» pour trier ces documents confidentiels.
Dans cette interview au ton inhabituellement âpre diffusée lundi 19 juin au soir sur la chaîne conservatrice, Donald Trump, 77 ans, qui tentera l'an prochain de reconquérir la présidence, a déclaré que lors de son départ rapide de la Maison Blanche en janvier 2021, ses effets personnels avaient été mélangés avec des documents gouvernementaux. «Pour ma part, je les ai sortis à la hâte, mais les gens les ont emballés et nous sommes partis. J'avais des vêtements à l'intérieur, j'avais toutes sortes d'objets personnels dedans - des tas de choses». «J'ai parfaitement le droit d'avoir ces cartons», a-t-il affirmé.
«Je voulais fouiller dans ces cartons pour sortir toutes mes affaires personnelles»
Lorsque le journaliste de Fox News, Bret Baier, lui a demandé pourquoi il n'avait pas simplement remis les documents à la demande des agents fédéraux, Trump a répondu: «Parce que j'avais des cartons, je voulais fouiller dans ces cartons pour sortir toutes mes affaires personnelles. Je ne voulais pas les remettre... pour l'instant», a-t-il dit. «J'étais très occupé, comme vous avez pu le constater», a-t-il ajouté.
Donald Trump a comparu il y a une semaine devant un juge fédéral à Miami pour se voir officiellement notifier les 37 charges retenues contre lui dans le cadre de l'enquête ouverte après une perquisition du FBI dans son manoir de Floride en août dernier. L'ancien président républicain est accusé d'avoir mis la sécurité des États-Unis en péril en conservant des documents confidentiels, dont des plans militaires ou des informations sur des armes nucléaires, dans des toilettes ou débarras de sa résidence de luxe de Mar-a-Lago, en Floride, au lieu de les remettre aux Archives nationales.