Les USA, un empire plein de contradictions, déclare le ministre vénézuélien des AE

Par AlAhed avec PressTV

En marge de la 52e Conférence des droits de l'homme à Genève, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a abordé la question des relations du Venezuela avec la Russie et l'Iran.

Dans une interview à la chaîne d'information libanaise al-Mayadeen, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Ivan Gil Pinto, a abordé la question des rapports entre son pays et la Russie et l'Iran. Il a déclaré que le Venezuela entretenait des relations étroites avec ces deux pays et qu'il existait actuellement toute une série de projets dans les domaines de l'énergie, de l'alimentation, des technologies de l'information et des transports.

M. Pinto a souligné que la Russie et l'Iran sont des alliés de longue date du Venezuela, précisant que Caracas est en contact permanent avec Moscou et Téhéran et entretient des relations très fortes avec ces deux pays, ajoutant que son pays a signé un plan d'alliance stratégique avec l'Iran pour les 20 prochaines années.

Faisant référence à la visite d'une délégation américaine au Venezuela, il a déclaré : «Nous avons pensé que cette visite ouvrirait la voie à de nouvelles relations avec Washington».

M. Pinto a déclaré que des négociations étaient en cours avec la partie américaine à différents niveaux, ajoutant que la situation était compliquée car les États-Unis sont un «empire» plein de contradictions.

Il a dit que son pays voulait entretenir de bonnes relations avec les États-Unis et tous les pays du monde, ajoutant que Washington imposait une vieille vision contre Caracas et qu’il maintenait toujours les méthodes de l'empire et la doctrine de «Monroe».

Il a également insisté sur le fait que le Venezuela saurait faire comprendre à la société et aux autorités politiques américaines que la meilleure façon de coexister est d'entretenir une relation harmonieuse.

Le Venezuela prévoit de sous-traiter la construction de deux nouveaux pétroliers par un chantier naval iranien.

Pour ce qui est de savoir si la visite de la délégation américaine vise le pétrole vénézuélien, le ministre des Affaires étrangères a déclaré que son pays possède les plus grandes réserves de pétrole au monde et que les États-Unis en sont le plus grand consommateur et que par conséquent, les relations entre Caracas et Washington avaient «toujours été liées d'une manière ou d'une autre à la question du pétrole».

«Nous avons une différence idéologique et structurelle avec les États-Unis, car leur vision du monde est très complexe, et nous ne partageons pas cette vision», a-t-il conclu.