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Le Canada veut rivaliser avec la Chine en Asie-Pacifique

Le Canada veut rivaliser avec la Chine en Asie-Pacifique
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Par AlAhed avec AFP

Le Canada a présenté ce dimanche 27 novembre une enveloppe de 2,3 milliards de dollars canadiens (1,65 milliard d’euros environ) pour sa stratégie économique et diplomatique dans la région Asie-Pacifique, où Ottawa souhaite se hisser en «partenaire authentique et fiable» face à la Chine.

Pour renforcer sa présence et son influence en Asie-Pacifique, Ottawa prévoit un renforcement de ses capacités militaires dans le Pacifique, avec notamment l’envoi d’une frégate, le développement des échanges commerciaux et des investissements, l’appui à des programmes «d’aide internationale féministe», le financement d’infrastructures «durables» et le renforcement du réseau diplomatique canadien, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

«L’avenir de l’Indo-Pacifique est le nôtre ; nous avons un rôle à jouer pour le façonner. À cette fin, nous devons être un partenaire authentique et fiable» parmi les alliés occidentaux, a fait valoir la cheffe de la diplomatie canadienne, Mélanie Joly, dans ce communiqué.

«Cette stratégie envoie un message clair: le Canada est bien présent dans la région et il est là pour rester», a-t-elle insisté.

Cette feuille de route vise «à approfondir notre engagement dans l’Indo-Pacifique au cours des 10 prochaines années, en augmentant notre apport à la paix et à la sécurité régionales», indique le document.

Cette stratégie est dévoilée à la suite d’une tournée du Premier ministre Justin Trudeau et de Mélanie Joly dans la région, qui ont assisté à plusieurs sommets: celui de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean) à Phnom Penh, au Cambodge, celui du G20 à Bali, en Indonésie et celui du forum de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec), à Bangkok.

Le Canada, à couteaux tirés avec la Chine, ne cache pas le fait que sa stratégie pour la région a été formulée en réaction à l’influence de Pékin.

«Il y a un problème fondamental avec le fait que la Chine, actuellement, ne respecte pas les normes internationales et tente de les modifier ou de les interpréter à son propre bénéfice», a estimé la ministre Joly auprès du quotidien québécois La Presse.

«Il y a un risque géopolitique à faire des affaires en Chine», a-t-elle souligné.

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