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Washington et Moscou auraient eu des entretiens confidentiels sur l’Ukraine

Washington et Moscou auraient eu des entretiens confidentiels sur l’Ukraine
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Par AlAhed avec sites web

De hauts responsables américains auraient eu plusieurs conversations avec des conseillers du président russe Vladimir Poutine pour éviter notamment une escalade dans le conflit en Ukraine. Le Kremlin et la Maison-Blanche ont refusé tout commentaire à ce sujet.

Selon un article du Wall Street Journal, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, a eu plusieurs entretiens avec des conseillers de Vladimir Poutine sur le scénario redouté d'une attaque nucléaire en Ukraine.

Le Journal, qui cite des sources américaines et alliées, affirme que Jake Sullivan, qui conseille le président américain Joe Biden, aurait eu ces derniers mois des échanges téléphoniques confidentiels avec un conseiller du Kremlin, Iouri Ouchakov, et son homologue russe, le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev.

Questionné par des journalistes sur ces discussions secrètes entre Washington et Moscou, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré : nous n'avons rien à dire sur cet article.

Une fois encore, je répète qu'il y a des informations véridiques, mais que la plupart des autres relèvent de la pure spéculation, a-t-il ajouté.

D’après Dmitri Peskov, Moscou est toujours ouvert à des pourparlers avec le gouvernement ukrainien, mais le refus de négocier de Kiev bloquerait, selon lui, toute possibilité de dialogue entre les belligérants.

À Washington, la Maison-Blanche n'a pas non plus fait de commentaire, déclarant simplement : les gens racontent beaucoup de choses, a seulement déclaré une porte-parole du Conseil de sécurité nationale.

Jake Sullivan se trouvait vendredi dernier à Kiev, où il a rencontré le président Volodymyr Zelensky et souligné la nécessité d'une défense antiaérienne renforcée pour l'Ukraine.

Selon le Washington Post, l'administration Biden encouragerait en coulisses les dirigeants ukrainiens à renouer avec un processus de négociation avec Moscou afin de ne pas s'aliéner des alliés potentiels ou existants.

Livraisons de nouveaux systèmes antiaériens occidentaux

Pendant ce temps, en Ukraine, les forces de Kiev ont reçu lundi de nouveaux systèmes de défense antiaérienne occidentaux pour intercepter les nombreux missiles et drones russes qui s’abattent sur les grandes villes du pays.

Ces attaques qui visent essentiellement les infrastructures électriques et énergétiques visent à priver le plus d’Ukrainiens possible de chauffage, d’éclairage et d’eau potable à quelques semaines de l’arrivée de l’hiver.

Le 31 octobre dernier, une vague de drones et de missiles tirés par la Russie avait notamment privé d’eau potable 80 % des habitants de Kiev et laissé 350 000 foyers sans électricité.

Pour tenter de protéger ces infrastructures vitales à l’arrivée de l’hiver, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réclamé aux pays occidentaux la création d'un bouclier antiaérien.

Selon Kiev, les forces ukrainiennes ont reçu lundi des systèmes de défense antiaérienne NASAMS et Aspide, fournis par les États-Unis, l'Espagne et la Norvège.

Ces armes renforceront considérablement l'armée ukrainienne et rendront notre ciel plus sûr, a écrit le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, sur son compte Twitter.

Ces livraisons suivent celles, notamment, du système allemand de dernière génération Iris-T ou encore des missiles sol-air français Crotale. Le Royaume-Uni a annoncé l'envoi de missiles AMRAAM.

Face aux bombardements russes, les Occidentaux espèrent doter l'Ukraine d'une défense antiaérienne patchwork [courtepointe] à partir d'équipements pour certains modernes et pour d'autres plus anciens.

Selon les autorités ukrainiennes, la Russie a détruit environ 40 % des infrastructures énergétiques ukrainiennes depuis début octobre.

Si les quatre derniers débuts de semaine ont été marqués par des bombardements russes massifs sur les villes ukrainiennes, la matinée de lundi a été relativement calme, avec un ciel gris et brumeux à Kiev peu propice aux raids aériens.

Selon l'armée ukrainienne, les forces russes ont lancé 4 missiles et 24 bombardements aériens ces dernières 24 heures dans l'ensemble du pays.

Au moins une personne a été tuée dans les bombardements dans la région de Zaporijia, dans le Sud, une a été blessée dans celle voisine de Kherson et une autre tuée dans celle de Soumy, dans le Nord, selon les autorités régionales respectives.

L'armée russe a déclaré que les forces ukrainiennes ont tiré sept obus de gros calibre sur la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d'Europe, occupée par Moscou depuis mars, sans provoquer de hausse des radiations.

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