La commission des prisonniers : Abu Hamid, atteint de cancer, risque de mourir à tout moment
Par AlAhed avec sites web
Aujourd'hui samedi, la commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a révélé que la vie du prisonnier malade Nasser Abu Hamid, 49 ans, de Ramallah, est en danger.
La commission a souligné qu’Abu Hamid est écroué dans l’hôpital de Ramla dans un état très critique et il a une tumeur dans sa tête.
La commission a fait assumer à l’administration pénitentiaire l’entière responsabilité de la vie d’Abo Hamid, appelant les institutions de communauté internationale à intervenir immédiatement pour arrêter sa souffrance dans les geôles de l’occupation.
La famille du prisonnier malade Nasser Abu Hamid a déclaré que la recommandation médicale qu'il a reçue au cours des derniers jours appelle à examiner la possibilité de le laisser sortir de prison pour passer ses derniers jours avec sa famille.
Naji Abu Hamid, frère du prisonnier Nasser, a affirmé lors de conférence de presse, que son frère a été transféré à l’hôpital israélien d’«Asaf Harofeh».
Naji a indiqué que la guérison de Nasser a été différée en raison de la négligence médicale délibérée par l’administration pénitentiaire.
Il a ajouté que les médecins ont recommandé de libérer le prisonnier Hamid parce qu’il passe ses derniers jours de sa vie.
Abu Hamid avait déjà passé plus de 30 ans, il est écroué toujours dans la clinique de la prison de Ramleh, qui est la pire prison où des dizaines de prisonniers palestiniens ont été tués à la suite de la négligence médicale.
Âgé de 49 ans, Abu Hamid est condamné à 7 peines de prison à vie et 50 ans dans les prisons israéliennes. Ses quatre frères ont été arrêtés avec lui en 2002, tandis que son cinquième frère a été arrêté en 2018. Tous purgent des peines de perpétuité, pour leur participation à la résistance contre l’occupation israélienne et la colonisation sioniste dans toute la Palestine. Son sixième frère, Abdel-Moneim Abu Hamid, a été assassiné par les forces spéciales de l’occupation israélienne le 31 mai 1994.
La famille d’Abu Hamid est des réfugiés palestiniens du camp de réfugiés d’al-Amari près de Ramallah. Elle a été pendant des années un symbole de la résistance et du sacrifice palestiniens. Par exemple, leur maison a été démolie par l’occupation israélienne à cinq reprises comme acte de punition collective et reconstruite à chaque fois. Leur mère a été privée de visites de ses fils pendant de nombreuses années par l’occupation israélienne.
En outre, la commission a souligné que les détenus malades qui croupissent dans la prison de Ramla, vivent dans des conditions de santé déplorables, sous une négligence médicale délibérée par l’administration pénitentiaire, ils souffrent des douleurs et des maladies difficiles, sans aucun suivi médical.