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États-Unis: le risque de guerre civile jugé «probable» par les Américains

États-Unis: le risque de guerre civile jugé «probable» par les Américains
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Par AlAhed avec sites web

Les tensions vont-elles bientôt atteindre un point de non-retour aux États-Unis ? À en croire les résultats d'un sondage YouGov relayés par The Guardian, plus de 40 % des Américains estiment qu'une guerre civile est «probable» dans le courant de la prochaine décennie.

Un chiffre qui dépasse même les 50 % parmi les personnes sondées qui s'identifient comme des «républicains forts».

Dans le détail, 14 % des personnes interrogées se disent «certaines» d'une guerre civile à venir d'ici 2033 dans leur pays, alors que 29 % des sondés affirment en être «plutôt certains».

Au total, 43 % des Américains questionnés ont affirmé qu'un tel événement était «probable».

D'après l'enquête, 66 % des sondés ont déclaré que les divisions politiques se sont accrues aux États-Unis en 2021, après notamment l'attaque du Capitole le 6 janvier, qui a choqué le monde entier.

Par ailleurs, 63 % d'entre eux estiment qu'il y aura une montée de ces divergences politiques dans les années à venir.

En outre, 65 % des personnes interrogées jugent que la violence politique a gagné du terrain l'an dernier sur le sol américain. De quoi laisser craindre une guerre civile dans les années à venir.

Les experts temporisent

Dimanche 28 août, la sénatrice de Caroline du Sud Lindsey Graham a prédit «des émeutes dans les rues» si Donald Trump est inculpé pour avoir conservé des documents classifiés après avoir quitté la Maison-Blanche et qui auraient été récemment récupérés par le FBI dans sa résidence de Mar-a-Lago.

La plupart des experts préfèrent néanmoins temporiser et affirment qu'un conflit armé à grande échelle, comme la guerre civile américaine de 1861-1865, reste peu probable.

«Les pays avec des démocraties et des gouvernements aussi forts que celui des États-Unis ne tombent pas dans la guerre civile. Mais si nos institutions s'affaiblissent, l'histoire pourrait être différente», a estimé auprès de The Guardian Rachel Kleinfeld, spécialiste des conflits civils au Carnegie Endowment for International Peace.

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