«La Marche des drapeaux», jeu sioniste avec le feu
Par AlAhed
Le plan sioniste d’autoriser la prise d’assaut de la mosquée Al-Aqsa, par l’organisation de la «Marche des drapeaux» terroriste, constituera un baril de poudre qui va faire exploser et enflammer la région toute entière. En effet, commettre une telle idiotie par l’ennemi, aura de grandes répercussions. Les factions palestiniennes ont confirmé au terme d’une réunion tenue à Gaza, la mobilisation sur toutes les scènes pour riposter à l’offensive, appelant le peuple palestinien dans Al-Qods, la Cisjordanie et les territoires occupés à se rassembler dans l’Esplanade des mosquées à partir du vendredi et à considérer le dimanche 29 mai 2022, comme une journée nationale consacrée à la défense de la mosquée sainte.
Le responsable du mouvement Jihad islamique, Khamis Al-Haytham, interviewé par AlAhed, a indiqué que l’ennemi tente, par ces marches, de porter atteinte aux exploits de la bataille «Épée d’Al-Qods», qui a unifié les factions palestiniennes et constitué une menace existentielle pour l’entité usurpatrice.
Le responsable du Jihad islamique a ajouté que «le peuple palestinien ne permettra pas aux sionistes de parvenir à leur fin et l’affronteront par tous les moyens».
«Le peuple palestinien sera mobilisé dans l’esplanade des mosquées pour interdire la marche et protéger les lieux saints de danger imminent», a-t-il affirmé, soulignant que la résistance palestinienne lorgne les comportements des Israéliens et se dit prête à agir sur tout le territoire palestinien, surtout si l’ennemi décide d’agresser la mosquée Al-Aqsa.
Al-Haythem a fait état d’une insistance sioniste pour lancer de telles marches, rappelant que le mouvement du Jihad Islamique avait averti l’ennemi, lui affirmant que tout acte hostile enflammerait la guerre dans la région.
Selon ses dires, l’axe d’Al-Qods allant de la Palestine, passant par le Liban et les autres fronts de la résistance, ne permettra point à l’entité sioniste de nuire à Al-Qods et à Al-Aqsa.
Pour sa part, le membre du Bureau politique du mouvement Hamas, Suheil Al-Hendi, a affimé que l’occupation craint le lancement des marches, qui seront l’objet d’une riposte de la part des mouvements de la résistance palestinienne.
Il a ajouté que l’ennemi prend des mesures sécuritaires exceptionnelles durant ces vengements qui durent 4 jours, pour empêcher les incidents sécuritaires.
Il a expliqué que l’ennemi hésite entre l’autorisation et l’annulation de la «Marche des drapeaux», notant que la décision de la riposte prise par la cellule commune de la résistance, sera tributaire des comportements de l’entité sioniste, armée et colons.
Le responsable du Hamas a ajouté que l’entité est dans un état de confusion politique et militaire, à la lumière du règlement des comptes au sein du «gouvernement Bennet». Ce «gouvernement» qui est dans l’impuissance de contrôler les opérations dans les territoires occupés.
«Si l'ennemi nous impose une guerre, il paiera un lourd tribut. Aujourd'hui, le peuple palestinien n'est plus seul, et il y a ceux qui se tiennent à ses côtés et le soutiennent parmi les peuples libres du monde», a-t-il conclu.
Par ailleurs, l’expert dans les affaires sionistes, Nohad Abou Ghoche a confirmé les propos des deux responsables interviewés par AlAhed. Il a insisté sur le fait que l’ennemi hésite à autoriser ou à annuler la marche des drapeaux, par crainte de la riposte des factions de la résistance palestiniennes.
Il a indiqué que «ce type de marche est une parade provocatrice par laquelle les sionistes visent à prouver ce qu'ils revendiquent comme leur droit à Al-Qods, qu'ils considèrent comme leur capitale, après avoir échoué à plusieurs reprises, alors que les Palestiniens ont pu prouver son identité avec le sang et les sacrifices».
Les organisateurs de ces rassemblements, selon l'expert des affaires sionistes, sont souvent ceux qui appartiennent aux mouvements sionistes les plus extrémistes, a-t-il rappelé, notant que «le gouvernement israélien en place a commencé à s'éroder dans un contexte d’échange d’accusations entre ses membres ; un état de confusion qui peut conduire à sa chute et à la tenue d'élections».
«L'ennemi et son entité sont dans une situation difficile, en conséquence de ses politiques criminelles et arbitraires qui conduiront à sa disparition», a conclu Abou Ghoche.