La rue de «Dizengoff» à «Tel Aviv», le début... et la fin
Par AlAhed
«Les grands meurent, et les petits oublient». C’est ce qu’a dit le premier chef de gouvernement de l’entité sioniste, David Ben Gourion un jour, aspirant à ce que Yafa soit intégrée dans «Tel Aviv», dans la mémoire des Palestiniens.
Cependant, Ben Gourion ignorait que le peuple palestinien n’est pas du genre marchand, ni esclave. C’est plutôt un peuple libre, portant l’esprit de la Palestine, qu’il respire avec chaque prière du matin dans ses mosquées.
C’est ce que prouvent les jours et toute planification d’une opération héroïque. L’objectif de chaque opération porte une valeur historique et sécuritaire. Ce fut le cas de l’opération du 7 avril 2022, de la rue «Dizengoff». Une opération qui s’inscrit dans le cadre des efforts visant à libérer la totalité du territoire palestinien.
Pourquoi «Dizengoff»?
Avec le début de la planification de la création de l’entité temporaire, les sionistes ont cherché un lieu duquel ils lanceront leur action. Ce fut en 1911, date du démarrage du travail du responsable de la commission de planification de l’établissement de la capitale de l’entité, «Tel Aviv», le sioniste russe Meit Dezingoff, sur la terre de la ville de Yafa. La rue allant de la zone du sud de Yafa, vers le port, a été le point central de la capitale présumée.
La résidence de «Dizengoff» à Yafa a été transformée en le dit «Independence Hall» à partir duquel Ben Gourion a annoncé la création de l'entité temporaire, avec «Tel Aviv» comme capitale.
La première opération «Dizengoff»… opération martyre
La confrontation avec l'ennemi, en particulier au niveau palestinien, a servi de base à la réparation de l’origine des noms, notamment avec l'ingénieur martyr Yahya Ayyash, qui a pris le relais de l'initiative militaire face à l'entité usurpatrice. La première opération- martyre à «Dizengoff» a été menée par le martyr du Hamas, Saleh Soy, le 19 octobre 1994. Ce fils de la ville de Qalquilya, qui se trouve sur une ligne horizontale en face de Yafa, est monté dans un bus dans une station située au nord de la place «Dizengoff» et a fait exploser une ceinture explosive qu'il portait, pesant 20 kg, tuant 23 sionistes et en blessant 104 autres. Cette opération a été suivie de celle du combattant martyr Ramiz Obaid, fils de Gaza, et l'un des les héros du mouvement du Jihad islamique, le 4 mars 1996. Il y a fait exploser une bombe de 20 kg censée être posée quelque part dans la rue «Dizengoff», mais l’interdiction de son entrée dans un carrefour habituellement bondé de sionistes l'a poussé à se faire exploser, ce qui a entraîné la mort de 13 sionistes en plus de 125 blessés.
Opération martyre, Ramez Obeid
Quant aux opérations les plus marquantes de «Dizengoff», c'était celle de la discothèque dite «Dolphin» au bord de la mer, le 1er juin 2001, où le martyr Saed al-Hawtari, membre du mouvement Hamas s'est fait exploser dans le cabaret qui grouillait de sionistes. 21 sionistes ont été tués et 120 autres blessés.
Le 8 janvier 2016, deux sionistes ont été tués et 5 autres ont été blessés lors d'une fusillade menée par le moudjahid du Hamas Nashaat Melhem, dans un bar de la rue «Dizengoff».
En l'an 2022, le 7 avril a été une date lumineuse au cours de laquelle le héros Raad Hazem, a pris d'assaut un lieu de rassemblement pour les sionistes dans la «rue Dizengoff». L'ennemi a reconnu trois morts et 8 blessés, dont certains dans un état dangereux.
A qui on s’attend encore ?
C'est une bataille pour la prise de conscience, menée par le peuple palestinien avec une extrême précision et un grand professionnalisme dans la planification et la mise en œuvre, pendant la période où l'entité temporaire souffre de plusieurs menaces existentielles, notamment de la part des véritables propriétaires de la terre, qui n’oublient guère, même si leurs ainés sont partis.
Les sionistes ne trouveront plus d'endroit sûr, car «Dizengoff» est la forteresse munie des caméras et des centres de sécurité. C’est également le centre de l'économie de l'entité usurpatrice et son point de départ. Aujourd'hui, le héros martyr Raad Hazem, a confirmé que la disparition de cette entité sera là où elle a été annoncée. Le malheur et la destruction s'abattront sur cette entité, peu importe la durée de l’oppression, de la domination et de l’injustice.