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Des groupes de défense des droits condamnent «l’exécution» d’un jeune palestinien à al-Qods occupée

Des groupes de défense des droits condamnent «l’exécution» d’un jeune palestinien à al-Qods occupée
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Par AlAhed avec sites web

Des responsables palestiniens et des groupes de défense des droits humains ont condamné le meurtre d’un Palestinien après qu’il a perpétré une opération à l’arme blanche à l’est d’al-Qods occupée (Jérusalem-Est).

La police d’occupation israélienne a diffusé une vidéo de surveillance du site de l’opération près de la vieille ville d’al-Qods occupée samedi.

Dans les images, le Palestinien, identifié comme étant Mohammad Salima, 25 ans, semble poignarder un colon ultra-orthodoxe, puis s’approche d’un policier israélien avant d’être abattu et de tomber au sol.

D’autres images tournées par des passants semblaient montrer des policiers israéliens continuant à tirer sur Salima à bout portant alors qu’il était allongé sur le sol et ne semblant pas constituer une menace.

Le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies (HCDH) s’est dit «choqué par l’apparente exécution extrajudiciaire».

«Des images montrent M. Salima attaquant un passant et un policier avec un couteau avant d’être abattu et maîtrisé. Alors qu’il était au sol et blessé, les forces israéliennes ont tiré sur M. Salima à deux reprises, le tuant apparemment», a-t-il déclaré dans un communiqué.

Et de souligner: «Les exécutions extrajudiciaires comme celle-ci sont la conséquence du recours régulier à la force meurtrière par des personnels de sécurité israéliens bien armés et bien protégés contre les Palestiniens, et de l’absence presque totale de responsabilité pour les meurtres et les blessures de Palestiniens par les forces israéliennes. Y aura-t-il une responsabilité dans ce cas? Le Bureau des droits de l’homme de l’ONU continue de suivre l’affaire».

Le «ministère israélien de la Justice» a déclaré que deux policiers avaient été amenés pour être «interrogés sur le meurtre», selon les médias israéliens.

«L’unité des enquêtes policières» du «ministère» a déclaré que «les policiers avaient été interrogés peu de temps après l’incident et libérés sans conditions».

Le «Premier ministre israélien» Naftali Bennett a déclaré qu’il «soutienne pleinement» les officiers, affirmant dans un communiqué qu’ils «ont fonctionné comme prévu des officiers israéliens».

Condamnations

Le bureau du président de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas a déclaré que «la fusillade était une continuité de l’agression en cours d’Israël contre le peuple palestinien qui ne devrait pas être tolérée».

Le Premier ministre de l’AP Mohammad Shtayyeh l’a condamné comme un «crime d’exécution» et a demandé qu’il soit «ajouté au dossier d’enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur les crimes de guerre israéliens».

Les groupes de défense des droits palestiniens et internationaux condamnent depuis longtemps la politique israélienne de tirs meurtriers et d’usage excessif de la force.

Le groupe de défense des droits de l’homme basé à Ramallah, Al-Haq, a déclaré que de tels meurtres doivent être compris dans le «contexte plus large du recours généralisé et systématique d’Israël à la force meurtrière et à d’autres forces excessives et à une politique de tir pour tuer visant les Palestiniens des deux côtés de la Ligne verte».

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